Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal


maximum.



lys klausen-ferry
arrivé le : 05/07/2022
messages : 106
faceclaim : vic de angelis
credits : MOI
lys klausen-ferry
ALL CAPS, NIELS' BIATCH
turn on

maximum

(( ft. the hanged man ))
Suddenly you're hard to reach
It's like you're tired of trying

— isak danielson


tw; deuil, mention de suicide, auto-mutilation


il avait enfin trouvé la quiétude.
la noirceur l’avait jamais quitté.
s’est fait engloutir par sa solitude
qui continuait sans cesse de l’ronger.


c’est avec une grande tristesse que nous vous faisons part du décès de max, l’un de nos anges partis trop tôt. enlevé par la souffrance de ses maux. nous vous invitons à venir lui dire adieu, en particulier les jeunes du centre qui l’ont connu. un moment pour nous retrouver après toutes ces années afin de célébrer sa mémoire.

il avait enfin trouvé le salut.
l’appel du grand frère comme messager.
mail jamais lu, jamais reçu.
l’déni qui commençait à t’submerger.

mutisme forcé; blanche contre le combiné. dans l’vide la bouche pendue (comme max à présent disparu). myocarde a raté un battement. plus rien qui passe dans l’tympan. les traits figés; l’regard pétrifié. l’océan n’avait jamais été aussi béant. un arrêt sur image; les démons prêts à faire un carnage. ça commence à t’bouffer la tête. ça finit par t’dévorer d’une traite.

(( d’elisabeth il n’en restera plus une miette ))

carcasse se dresse; qu’un fantôme en pleine détresse. les azurs cherchent une sortie sur les murs. que l’ciment au bout des bras. que l’néant qui s’ouvre sous tes pas. il est parti, il a osé. (c’est fini, il est délivré). tremblement des paumes à la recherche de n’importe quoi, c’qui traîne et qui pourrait t’faire oublier ça. pots de xanax alignés en domino; l’refuge à tous tes maux. avales un, deux, trois. pour n’plus voir, plus entendre ces voix.

on l’a mangé, max. pour toujours.
bientôt, ce sera ton tour.

y’a pas la force. au sol l’squelette amorphe. face contre terre, t’sais que mordre la poussière. sursauts erratiques (état critique). p’tits rires exhalés. l’esprit possédé. quelques années en arrière, retour à la misère. l’horreur en peinture; cicatrices en ratures. sales gosses voués à une éternité de souffrance. tout ça par manque de chance. pauvres enfants prisonniers de leurs tourments. enchaînés par les monstres d'un avant damné. avec seulement la mort pour les délivrer.

— coucou, moi c’est elisabeth!
— e..lis..?
— non, elisabeth.
— lys…une fleur.
— (…)
— lys…c’est joli. tu es lys.

il n’avait rien demandé. n’avait rien mérité. a subi les pires châtiments. il n’était pour eux qu’un amusement. une proie en sacrifice pour satisfaire leurs caprices. victime des pires sentences. puni pour sa simple existence. n’avait droit à aucun pas d'travers, sinon il le payait cher. plus cher que les autres, parce que sur lui se déchaînaient toutes les fautes. des nuits passées derrière les barreaux. n’avait droit qu’à quelques gouttes d’eau. puis des coups, encore des coups. hurlements à rendre fou.

silence
quelqu’un a vu max?

dénué de vie. n’était plus qu’une coquille. l’ombre de lui-même. la dernière note du requiem. marionnette sans tête. à s’demander ce qui le faisait encore tenir debout (y’avait que l’envie aliénante de s'passer la corde au cou). tu lui tenais la main, parfois. comme c’que kaz faisait avec toi quand ça n’allait pas. c’est drôle, max, t’es toujours tout froid. si seulement tu savais, que l’âme avait disparu depuis longtemps. que y’avait là que les ruines de l’enfant. t’étais un soleil, tentais de l’emmener dans ton pays des merveilles. mais même tes rayons se faisaient engloutir par ses démons. un trou noir sans issue; l’antre aux espoirs déchus.

hey max, pourquoi tu dis rien?
t’es muet ou quoi?

max, il ne va pas bien.
il est là, mais il n’est pas là.

(( pas d’nouvelle, bonne mauvaise nouvelle ))

refus catégorique. t’iras pas à c’putain d’enterrement. t’iras pas entendre les pleurs des vivants. tu veux rire, rire, rire. (t’es en train d’mourir, mourir, mourir). t’exalter jusqu’à (t’)oublier. t’shooter jusqu’à n’plus sentir tes extrémités. n’plus t’écouter penser. puis tu t’arrêtes, regardes ta sale tête. face à la glace, contemples ta carcasse. tu pleures, tu pleures, tu pleures. (réalises que t’es qu’une erreur). tu t’arrêtes encore. contemples la mort. tu ris, tu ris, tu ris. (quand est-ce que ça sera fini?) poing fracasse l’miroir. t’en as assez d’te voir. alors t’admires l’éclat de verre. l’prends entre les doigts, dessines sur ta chair. un tableau monochrome. écarlate au creux d'ta paume. sanglots s’échouent sur ta peau. brisent ce silence qui résonne en écho. charcutes l’épiderme à coups d’émotions effrénées. l'contrôle inexistant sur tes pensées. tu t’sens à bout d’souffle alors que t’as pas bougé. que la lame traçant les sinuosités de ta folie. rouge carmin comme l’enfer qui règne sur ton esprit.

et tu ris, encore et encore.
puis tu pleures encore plus fort.
tu ris de ton propre sort.
pleures ta propre mort.


tu n’sens plus ton corps.

(c) elysion + icons by renegades

 :: entrepôt :: scorpio season :: kimax