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ivy edwards
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tu as tout perdu.
les portes des enfers se sont rouvertes sous tes pieds. l’odeur des cendres venues peu à peu t’étouffer. tu sais très bien où t’es (t’es là où tu l’mérites). personne à ton chevet; personne pour faire l’hypocrite. seule comme au premier jour, seule jusqu’au dernier. pour toujours, pour l’éternité. une vermine bonne qu’à mordre la poussière. ivy, t’es une créature des enfers. retourne d’où tu viens, t’es qu’une bonne à rien. le regard se perd sur les néons. les lumières ressemblent presque à tes démons; scintillent comme magma sur la braise. l’impression d’être au bord d'une falaise. l’antre des vices t’accueille à bras ouverts. t’aurais aimé être dans un monde imaginaire. pour ouvrir les yeux et te rassurer qu’tout n’était que supercherie. mais dès que le pas aura passé ces portes, c’est fini. pas de rêve. c’est marche ou et crève.

tu as tout perdu.

le sourire n’a pas sa place sur ton visage. il est le reflet de ton cœur en naufrage. bien trop grand, bien trop scintillant. manipulé par les substances trop facilement acceptées. tu n’es que marionnette aux mains d’fantômes sans identité. premiers compagnons depuis longtemps, à s’demander si eux-mêmes étaient encore vivants. à célébrer sans savoir parce que c’était ce qu’il fallait faire ce soir. à minuit sonnera le renouveau; comme si la nouvelle année allait leur offrir une nouvelle vie. mais t’as déjà perdu la tienne, ivy.

tu as tout perdu.

nostalgie asphyxiante. pensées te ramènent à l’année précédente. le ridicule te fait rire (t’es ridicule à en mourir). tu peines à tenir debout (la peine te prend au cou). y’a que lui pour combler tes jours, hanter tes nuits. y’a que son visage pour tapisser ton esprit. chaque recoin, chaque parcelle. s’y est gravé jusque dans tes prunelles. chaque toucher te rappelle le sien. chaque odeur, chaque couleur. l’artiste est partout et nulle part à la fois. il est dans tes larmes et dans le chagrin de ta voix. au creux des insomnies qui ne voient que toi. mais en réalité, il n’est pas là. au point où tu te l’imagines; te façonnes les moments les plus infimes. les moindres traits, les moindres détails. tu te prétends artiste qui défaille. et le tableau prend forme sous tes yeux, l’art exauce ton propre vœu. avec tant de facilité que ça en est trop beau. la réalité n’a que des nuances de faux. comme ce sourire que tu portes encore. tu ériges sur ton visage le masque de la mort. traines ta carcasse vers l’être aimé; même un mirage est capable d’faire battre le cœur bouleversé. et d’un ton enjoué tu fais sonner ta fin, du bord de la falaise tu tombes dans l’ravin.

« hey »

tu as tout perdu.

tu es toute perdue.

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devin healy
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festivités criante, d’corps tanguent sous la déchéance. spectateur de cette euphorie collective, sans réellement en faire partie. qu’un figurant dans cette mouvance de la foule. l’observe de loin, la carcasse collée contre le comptoir. l’coeur n’a pas envie de célébrer ce soir. sortie forcée par ses êtres de passage qui se croient faisait partie de l’entourage. ne se doutent pas qu’ils ne sont que pansement à sa douleur. ne pourraient croire qu’ils ne sont que faux bonheur. n’y voit que du feu sous les artifices de ses sourires. sous l’arrogance du prince brisé. qu’une parade de mensonges parce que la tristesse n’est que décuplée lorsque les mots passent les lèvres. amertume cinglante aux questions dont les réponses sont déjà toutes faites. ça va, tout va bien, on laisse aller. automate de la bonne humeur. deviendrait presque acteur.

alors qu’en lui, il n’y a plus aucune couleur

enfile les verres, chasse l’âme terne au goût des liqueurs. tente d’embrouiller l’esprit afin qu’il ne s’égare dans les chimères du passé. les souvenirs tapissent les murs de son crâne, en revoit les images gravées derrière les rétines. tente d’oublier ce qui le rend aussi nostalgique. parcours des peaux qui ne sont pas la sienne. danse avec des belles qui ne sont pas elle. encore des verres pour noyer le pathétisme de son quotidien. les pas de recul qu’il a dû faire. alors que les autres avancent plus vite qu’il ne le faudrait. il boit encore pour s’étrangler sur les noirceurs de ses vices. oublier qu’il vient de souiller les promesses qu’il avait faites.

(( plus jamais un verre ne franchira mes lèvres ))

il lève son verre à ses échecs. trinque à sa médiocrité. comme s’il le faisait avec eux, ceux qui l’avaient prédis. tu ne feras jamais rien de bien de ta vie. il cale encore, une fois de plus, pour taire l’angoisse qui lui colle à la peau, lui déchire la chair. pour cette nouvelle année commencée dans les limbes de ses pensées. arraché à son alcoolisme de la misère. qu’une voix pour se différencier du chaos ambiant. l’palpitant s’arrête, s’accélère lorsque les opales se posent sur elle. — hey. murmuré contre le verre qu’il allait entamé. sans façon, d’un froideur polaire. — d’tous les bars de la ville, fallait que tu viennes ici? claque contre la langue. les souvenirs l’matraquent. rancoeur s’confond en haine.


disparais ivy, laisse-moi sombrer dans ma peine.


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tu sais pas ce qu’on a mis dans ton verre (t’en avais rien à faire). tu sais pas ce qui aurait pu se passer. plongée dans cet inconnu pourtant si détesté. devenue qu’une ombre parmi des centaines; que le fantôme de ta propre peine. les souvenirs commencent à s’effriter, tu ne saurais déceler les songes de la réalité. l’espoir toujours niché dans un recoin, caresse encore tes rêves les plus éteints. ceux qui ne sont plus, ceux qui se sont perdus. à travers les conversations que vous n’avez jamais eues. les projets restés si secrets; tu lui avais encore jamais dit ce que tu ressentais. le goût âcre du regret t’écorche toujours la langue; t’avais encore tellement de choses à défendre. tellement de paroles laissées en suspens. on vous a volé votre moment. chagrin anesthésié le temps d’une soirée. t’es dans une bulle qu’on ne peut éclater. éphémère, délétère. emportée par l’illusion (aveuglée par les émotions). et le mirage parle. silhouette croule sous l’émoi. il semble tellement réel que tu n’oses pas le toucher, de peur de le perdre une nouvelle fois. sensations se mélangent comme un cocktail étrange. euphorie tragique ou heureuse misère. t’sais plus à qui quoi tu as affaire. — c’était ici, l’année dernière. tu te souviens? tu te souviens où tout a commencé? à quelques messages de révéler notre identité. les souvenirs montent à la tête; s’invitent à la fête. injectent quelques fragments de bonheur à l’encéphale.

alors pourquoi ça fait si mal?

l’esprit encore embrumé par l’euphorie. les lèvres tremblent, pourtant. les yeux se troublent aussi. pourquoi as-tu l’air si réel? tu n’veux toujours pas le toucher; n’oses toujours pas t’avancer. peur t’étreint d’un coup, serre la gorge pour t’en empêcher. mécanisme de défense afin de te protéger. les prunelles brillent encore d’un chagrin latent; les larmes se retiennent derrière le palpitant.

« tu me manques tellement »


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plaisanterie du destin, qu’un carnage sous la cage. l’palpitant s’agite, l’souffle s’époumone en rythme. les opales l’observent, la dévisagent. s’attardent sur ses traits pour en voir les failles. de détails qu’il ne voyait presque jamais. la savait trop fière. ses prunelles tachées de rouge; couleur à sa tristesse. d’cernes marquées, maquillent les paupières d’une esquisse morbide. elle fait peine à voir, mais le coeur se rétracte. ne veut pas flancher. se barricade contre les paroles qui s’immiscent entre les fines coupures qu’elle y avait fait. tais-toi, ivy. collé à ses lèvres scellées. la parole manque. le courage s’est fait la malle. l’audace bafouée à même son départ.

est-ce que tu te souviens, dev?
te souviens-tu de la douceur de ses lèvres?  

l’esprit divague, réécrit l’histoire comme bon lui semble. à se souvenir seulement de la fin. la beauté des instants rayée par tes soins. — je me souviens que tu t’es barrée juste après. c’est toujours ce que tu fais, non? tu te barres, tu fais ce que tu veux. venin déferle, le scorpion s’empoissonne lui-même. ne supporte déjà plus sa présence, son aura dans son périmètre. s’était habitué à ne plus la voir, qu’elle ne soit qu’une ombre à ses pas. qu’un tabou quand viennent les discussions. il s’était habitué à ce qu’elle ne soit qu’un silence, qu’une muse maudite à sa tourmente. n’avait pas imaginer cette scène des retrouvailles, ne s’était pas préparer à ce qu’un jour, elle lui fasse face. à descendre un nouveau verre. cocktail molotov en magma dans les veines. piqué à vif de ce qu’elle dit. si tu savais comment j’ai souhaité que tu me le dises. n’est pourtant pas chant comme espéré, ce n’est qu’une nouvelle douleur à son coeur saigné. — pas à moi. j’suis mieux sans toi. mensonge qu’il lance, souhaite l’atteindre. tête bifurque pour ne plus la voir. commande une énième boisson. — on m’attend.

qu'un lâche à l'abandon.

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la réalité commence lentement à te rattraper. insidieusement, douloureusement. tu as devant toi la personnification de ton voeu le plus cher. une illusion ancrée au sein de ton enfer. un bout de paradis, un fragment de tes souhaits les plus enfouis. inatteignable, hors de portée. parce que tu ne l’as pas mérité. mais un rêve n’est pas censé vivre si longtemps sous tes yeux. un rêve n’est pas censé être si douloureux. quand vas-tu te réveiller? t’es dans un rêve cauchemar éveillé. les tympans emprisonnés dans un cocon de protection. t’empêchent d’entendre les paroles indésirables (les paroles qui te rendraient encore plus misérable). premier degré que tu n’arrives pas à changer. si prévisible, si risible. l’ridicule ne peut tuer quand ta tombe a déjà été creusée. — mais c’est toi qui es parti. c’est toi qui m’as quittée. le coeur se tort, détone dans tout le corps. ça fait mal; chaque mot devient létal. ça fait mal mais méduse sourit toujours. ne pétrifie que toi depuis des jours. tu n’es plus ce que t’étais. le regard éteint, la pâleur des traits. un tableau sans couleur, car l’artiste t’as en horreur. y’a le regard du père qui trône sur son crâne. tu le vois, ce regard infâme. tant de haine, tant de haine.

et comme avec lui, t’attendras
t’attendras le temps qu’il faudra
d’un amour que tu ne mérites pas

le regard ne l’a jamais lâché. t’as plus rien à perdre, plus rien à abandonner. entièrement à découvert, nue d’une souffrance qui se lit sur ton visage. sur chaque parcelle de peau, chaque souffle en saccade. le corps est fatigué de pleurer; éreinté de courir derrière une cause perdue. à s’raccrocher à ce qui n’est plus. incapable de dire c’qui se passe dans la tête, que la carcasse qui reste en alerte. les pensées sur pause; détresse sous silence. y’a encore l’espoir infime d’une seconde chance. d’un coup, t’ignores ce corps qui te parle. qui cherche toujours à te protéger de l’orage qui s’abat déjà sur toi. — t’es pas bien si tu bois. l’affirmation comme une évidence. l’audace gagnée par la substance. ne peux oublier tous les secrets échangés; les moments intimes partagés. et sans réfléchir, tu répètes ce qui t’avait fait une fois fait tant pleurer,

« reste. »


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le corps bouge, s’éloigne. s’protège des grands remous, des vagues qu’il ne veut plus ressentir. tente de survivre à la douleur, des marques invisibles qu’elle lui a fait. d’une peine qui résonne dans sa poitrine. jusqu’à se percuter contre ses tempes. chimères ne sont pas assez fortes, n’assomment pas suffisamment. alors il s’éloigne. l’animal en détresse. n’est plus sauvage, seulement blessé dans son piège. prêt à la laisser derrière, prêt à se réfugier, agoniser dans son coin. s’laisser crever au sol. son sort qui semble plus doux que d’être à ses côtés. bourreau à son myocarde écorché. s’était juré ne plus goûter à cette saveur des sentiments. s’était promis de ne plus s’attacher comme avant. elle s’était permise de retirer le masque, avait laissé sa porte ouverte.

c’est peut-être pour ça que tu ne peux la sortir de ta tête.

silence. l’ignorance en réponse. s’imagine déjà au travers de la foule, entre d’autres silhouettes, leurs corps contre sa peau. se voit dans un autre pièce, où les cachets frôleraient ses lèvres. à disparaître de sa vue, qu’elle ne soit qu’un souvenir fantomatique. mais il y a sa voix qui détonne de l’euphorie. claque sa tête pour sombrer dans la folie. l’retour, carcasse s’traine avec force. valse les distances, bafoue la sécurité. il y a sa tête où trône la couronne de témérité. d’audace sifflante, les centimètres se comptent à peine. — j’avais quoi comme autre choix, ivy? il me restait quoi? t’regarder revenir pour que tu m’expliques comment tu m’as trompé? grince, la voix craque. comme s’il n’y avait que vous. que minuit n’existait pas. — et je resterais pourquoi? tu veux que j’aie pitié? que j’te prenne dans mes bras pour te dire que ça ira bien? peut-être te dire encore je t’aime pour que tu m’regardes en silence? lui lance toute sa douleur, chaque échec qu’il a encaissé à cause d’elle. as-tu seulement ressenti le dixième de ce qui m’étouffait? s’approche encore, la surplombe. sombres opales en gouffre de toutes émotions. il lit pourtant les siennes. en détecte chaque parcelle. — tu peux pleurer, ce n’est pas moi qui t’ai fait mal cette fois. ça me touche pas.


et l’animal s’meurt devant toi.


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et le sourire s’efface. comme une massue en pleine face. la tempête que tu récoltes après l’avoir semée. t’as été qu’une vipère pendant toutes ces années. qui es-tu pour prétendre aimer? qui es-tu pour être aimée? les néons s’imprègnent lentement de noir. tu réalises l’ampleur de c’que tu ne voulais voir. les couleurs sont ternes, prennent l’apparence de mensonge et de trahison. y’a toujours l’agonie quand résonne son prénom. le bonheur qui y était accroché a disparu le jour où tu l’as perdu. tout n’était que sombre tristesse. rien n’avait de saveur. qu’un myocarde en détresse dans un monde sans couleur. un noir et blanc dont tu ne t’habitues pas. aucune nuance, aucun éclat. disparues avec lui alors qu’il t’avait tout appris.

les nuances sont importantes, médusa.
même quand il s’agit de gris.

tu n’es plus rien. qu’une gamine, une enfant. une orpheline dans un monde trop grand.  — j’ai rien fait. tremblante, la voix presque infantile. l’excuse sonne si facile. combien de fois l’avais-tu répétée? seule, dans ta chambre, sans personne pour t’écouter? j’ai rien fait, j’ai rien fait, j’ai rien fait. combien de fois as-tu espéré le retrouver, l’imaginer te pardonner? c’est rien à côté de tous les scénarios où il t’abandonne encore et encore sans se retourner. — c’était un coup monté. tu ne réalises toujours pas le ridicule de tes mots. y’a que le désarroi qui pèse sur ton dos. — je te le promets, je le jure, dev. j’peux te le prouver. mais le sais-tu, que t’as déjà tout brisé? la gorge se serre, tente de ravaler la misère. le regard innocent pourtant empreint de culpabilité. t’es responsable de toute la douleur qui vous a emportés. toi, seule. encore seule. — je… l’coeur rate un battement, un second. les paroles manquent, dérivent au gré des émotions. la proximité que tu peines à gérer. y’a son souffle qui vient te percuter. la haine que tu connais que trop bien (il ne lui reste plus qu’à lever la main). d’un réflexe de survie tu te protèges le visage, recules comme un signe de mauvais présage. t’as peur. les démons reviennent avec ferveur. le corps ne semble plus réagir (serais-tu en train de mourir?). tu rassembles tes forces pour lutter contre le traumatisme revenu te hanter, tentes de t’extirper coûte que coûte de ces sombres pensées. le regard le tient toujours, comme unique lien avec une réalité qui cherche à t’anéantir. tu échappes au passé venu t’engloutir. — je veux juste m’expliquer, dire la vérité…je cherche aucune pitié. les larmes continuent de monter. j’ai plus rien à perdre, dev. vermine n’aura jamais été aussi vulnérable; coquille prête à craquer à tout moment. reine devenue qu’une petite enfant. t’arrives à lire toute la haine, à la ressentir jusqu’au fond de tes veines. ça fait mal. d’une douleur qui tape dans l’encéphale. remue encore les derniers souvenirs qui traînent sur l’plancher. ivy, tu fais tellement pitié. et dans un dernier élan de survie, tu t’accroches à lui. une paume à son poignet, comme pour le retenir (ou pour ne pas périr).

« s’il te plaît...je t’en supplie. »


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dualité oppressante. des émotions en opposition, entre les sentiments d’autrefois, toujours intacts et le poison des ressentis amers du moment. il y a chez elle cette beauté qui le chavire encore, cette vulnérabilité qui se devine sous la dureté de ses traits. l’oeuvre d’art la mieux réussie qu’on ait pu faire. chaque détail finement pensé. d’un passé qui la façonne encore. l’irrésistible tentation. te souviens-tu encore, dev? ces années qu’à la regarder de loin, les lèvres scellées pour cette amitié commune. l’opinion censurée par l’arrogance de votre relation. mais l’artiste gardait en lui cette inspiration inassouvie, déliée par les chimères d’il y a un an. en ce même lieu, en cette même soirée. les désirs maintenant meurtris par la trahison, par la rage en déboire dans les veines. la toile reste intacte. sa magnificence reste indemne.

elle porte seulement les couleurs de la haine

celle qui s’acharne, s’impose. le ramène vers elle. d’une force létale, le regard qui fait carnage. s’arrête seulement quand le bras se lève. se stoppe, pas de recul qu’il fait en réflexe. brouillon d’émotions que cela fait naître. — je ne vais pas te frapper, ivy. je ne suis pas comme lui. de cette soirée en mirage à leurs souvenirs, chaque parole, chaque geste qui en porte la douleur. il étouffe, s’crame sur les songeries qui se veulent invasives. d’une contenance chancelante, trop fragile pour ne pas se laisser atteindre. le masque craquelé, brisé qui tente encore d’être crédible. — vas-y, prouve-le. t’as aucune preuve de ça. pourquoi le mec aurait pris l’temps de venir m’écrire pour me dire ça? tu m’prends pour un putain de con. n’est-ce pas ce que j’étais pour toi? que le pauvre gamin raté à ses yeux. qu'un jeu de plus pour la vipère qu’elle est. médusa et sa nouvelle victime. le regard écorche sa peau. qu’un supplice de l’avoir à quelques centimètres. incapable de prendre de la distance, impossible de reculer. ancré face à elle. il n’y a que ses doigts qui brûle l’épiderme.

l’envie que ta main prenne la sienne
l’envie de fuir sans un regard derrière

que fais-tu encore là, dev?

— fais vite, j’gâche déjà ma soirée à te parler. j’ai pas envie d’commencer l’année comme elle s’est terminée. n’flanche qu’à moitié, derrière chance valsée à ses pieds. la conscience en faiblesse devant la curiosité. à vouloir y croire, peut-être. vouloir entendre ce qui n’avait pu être énoncé. le bras n’a pas encore bougé, ne s’est pas libéré de son emprise. comme une bulle qui se crée. eux au milieu de la foule, plus personne autour pour exister.


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fragment d’une époque où le monde pouvait crouler à tes pieds sans qu’tu puisses t’en soucier. le regard toujours fixé vers l’avant, l’dos tourné à l’enfant. celle trop faible, trop chétive pour se protéger des raz-de-marées. croulant sous les poings, d’ses cris désespérés. ton regard lui fait toujours face, voit pourtant à travers ses opales ce passé qui t’a toujours empêchée d’te retourner. eurydice coincée à la sortie des enfers, mais c’est orphée qui a regardé en arrière. pétrifiée par celui qu’elle a tant aimé. impératrice en papier; t’as que l’allure d’une vulgaire poupée. n’tiens à peine sur tes pieds. t’as tout abandonné pour tout perdre ensuite.

tu as devant toi ta plus grande victoire
et ton plus grand échec.

incapable de le lire; que la haine dans sa ligne de mire. obstrue toute pensée, un barrage pour te tenir à l’écart. plus aucun amour en son regard. tu sais qu’il est en train de se protéger; alors que toi t’as baissé l’épée. arme à terre (âme à terre). que quelques milligrammes restants pour pomper l’palpitant; dernières ressources à puiser avant de tomber. l’monde entier semble t’entourer mais y’a personne pour te rattraper. quelques secondes à contrôler la respiration, contrôler ce corps qui ne répondait qu’à lui. n’es plus que carcasse à sa merci. tu n’avais jamais réalisé à quel point il pouvait compter; jusqu’à le perdre pour l’éternité. t’as pourtant appris une fois, deux fois (on dit jamais deux sans trois). l’coup de grâce. la main frêle encore accrochée, perdue dans tes propres pensées. y’a pas de preuve, pas de trace. peu à peu, les souvenirs s’effacent. comme cette confiance si durement gagnée mais si facilement condamnée. plus aucune base sur laquelle tenir debout (vous êtes tous les deux au fond du trou). la musique fait vibrer les corps. pourquoi le silence pèse-t-il encore? le monde a cessé de tourner; que des ombres qui semblent s’animer. un néant étouffant. tu cherches, bouscules chaque recoin de tes pensées. tu cherches une explication à lui donner. rien. un néant étouffant. silence te dévore à pleines dents. l’coeur saigne, n’pulse même plus les veines. la musique résonne toujours, ça pèse encore plus lourd. tu n’sais pas quoi dire (t’as peur de le dire). la main serre de moins en moins. te raccroches plus qu’à son regard. dernier effort avant qu’il ne soit trop tard,

« je t'aime. »

une larme s’arrache de tes mots
lentement te brûle la peau


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le silence pèse, l’attente insoutenable. le temps se suspend ou s’accélère. tout s’embrouille en sa tête l’éthanol empoisonne ses veines. d’un face à face où les blessures s’exposent, encore vives. solitude amère l’étouffe malgré la foule. n’entends-tu pas le décompte chanté avec fougue? d’une nouvelle ère qui s’annonce, quelques secondes pour écrire les dernières lignes d’une année bafouée par les fautes. ce qui se voulait prometteur n’est qu’un mirage, d’un faux espoir pour se tenir encore debout. ton malheur en sa personne, te nargue de sa détresse. l’amertume plus aussi forte, plus aussi cassante, se fragmente, virevolte comme les confettis sur leurs têtes ravagées.

bonne année
je t’aime

ne la quitte pas des yeux, l’organe flanche sous les aveux. d’secondes filent, la tête vrille. se percutent les quelques mots lancés, à peine entendu dans l’euphorie des festivités. je t’aime, je t’aime, je t’aime. comme un cri à l’aide, comme une bouffée d’air. s’brise à ton coeur meurtri, s’casse sous les ressentis. de questions en rafale. les lèvres tremblent, tressautent par manque de mots, par manque de courage. syllabes se confondent comme s’il n’avait pas bien entendu. en es-tu sûre? l’envie grotesque de lui rappeler qui il était. de lui citer tous ses échecs. parce qu’on n'aime pas un homme comme lui. t’es qu’un raté, devin. que la pomme pomme pourrie des healy. de lui rappeler la dernière année, les erreurs et les horreurs éhontées. il craque. le redevient ce gamin ingrat. le prince ne sera jamais roi. alors le rire résonne, le rire se tord dans sa gorge. le bras se libère enfin de sa peau. paumes à ses yeux devenus vitraux. — tu m’aimes pas. soufflé en un murmure, presque inaudible sous les notes éclectiques. le regard s’affole, s’agite dans tous les sens. de ses membres en mouvement, près à disparaitre dans le froid de décembre. lui revient d’un coup, carcasse s’approche sans distance. — me le dis pas si tu le ressens pas. me le dis pas si c’est que pour avoir le dernier mot, ivy. j’ai besoin que tu l'vives dans tes tripes. d’une sobriété instantanée, douche froide à cette folie de la soirée. pendu à ses lèvres à elle, l’attente d’une réplique qui devient cruelle. l’palpitant hurle, l’coeur espère. ne sait plus quoi croire, il n’attend qu’elle.


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chaque mot s’enfonce dans la peau, incise l’épiderme à coups d’couteau. tu ressens toute la haine se déverser (comme s’il t’avait jamais aimée). les doutes lentement s’immiscent, entre les fissures de tes cicatrices. la larme s’accompagne d’un torrent de désespoir. tu n’sais plus quoi croire. le regard se noie de tristesse, n’estompe aucune de tes faiblesses. faible, incapable, misérable. t’es plus rien. qu’une victime au creux de leurs mains. ridicule, minuscule. qu’un point dans la foule, ils ne remarquent même pas ce qui se déroule. t’es insignifiante. l’ivy se révèle enfin derrière sa façade. tout n’était que mascarade. vipère est morte, tuée par l’être aimé. le mur aussi fragile qu’une maison de papier. les fondations s’écroulent, détruites une par une au gré de ses paroles, sous le poids de son regard assassin. vous aurez été ennemis jusqu’à la fin.

c’est fini, vous n’êtes plus rien.

le corps manque de tomber, percuté par l’euphorie de la masse. ivre fantôme te demande de sourire; bonne année ! dans un éclat de rire. mais le coeur continue de pleurer; le coeur continue de saigner. tu peux t’empêcher de le regarder. l’impression que tout se dit à travers les yeux. tout se découvre, tout se dévoile. éviter l’regard t’était presque vital. à présent, se raccrocher au sien l’était tout autant; car c’est lui qui fait battre ton palpitant. tu n’entends même pas le rire qui résonne (y’a plus rien qui t’étonne). mimiques que tu connaîtrais presque par coeur, de la mélodie de son rire jusqu’à ses pleurs. même sa haine t’était familière, elle te rappelle celle de ton père. la lame s’enfonce jusqu’à la garde; entre les sanglots étouffés par le vacarme. — alors que fais-je ici comme ça devant toi? pourquoi risquer de perdre le seul bonheur que j’avais…? qu’une lueur d’espoir pour te tenir en vie.  j’ai rien fait, dev. j’ai rien fait murmure évaporé. l’corps est fatigué; l’coeur est éreinté. t’as tout épuisé. y’a la tête qui commence à tourner. la voix cassée par la douleur; rien n’a plus aucune valeur. — j’ai tout perdu. la vérité te frappe au visage, arrache les derniers pleurs sur son passage. — je t’ai perdu. et sur ce dernier souffle, tu lâches les armes (tu caches tes larmes). carcasse se recule, espoir s’évapore.

ivy, t'acceptes ton sort.


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devin healy
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in your eyes.

(( ft. @ivy edwards ))


paroles en écho, s’percutent encore contre son crâne. se mélangent à ses propres mots, ne s’entend plus. n’entend plus le brouhaha de la masse. il n’y a que le son de sa voix, comme un hurlement incessant. palpite à ses tempes. se ressent jusqu’au coeur. il l’a toujours dans le peau, malgré les blessures. malgré les écorchures qu’il n’a pas su panser. parce que personne ne peut l’égaler. n’a rien oublié, les sentiments toujours intacts. d’une rage d’autant plus sourde. pourquoi t’es toujours là, ivy? au palpitant qui crie famine. en manque de sensations, du rythme effréné qu’elle faisait naître. ne devrait plus y être. mais il perd pied maintenant qu’elle est devant lui. plus aussi droit, plus aussi fier. la haine se dissipe sous les émotions.

medusa t’a envoûté de son poison

de sa réponse qu’il attendait, proximité qui étouffait. s’attendait peut-être qu’elle le redise, qu’elle clame ses sentiments à nouveau. de questions valsées sans qu’il n’en connaisse lui-même les réponses. ne sait pas ce qu’il veut. scorpion n’est plus aussi venimeux, se balance entre ses volontés. l’artiste rêveur a pris la place, celui-ci qui se voyait toujours avec la nymphe à ses côtés dans des années. aurait dû savoir que les vipères ne s’apprivoisent pas. elles longent les corps et marquent. d’une morsure à son âme. la regarde s’éloigner, observe les larmes briller. celles devenues des armes, des argumentaires pour la véracité de ses propos. il flanche encore, rétrécit la distance une fois de plus. boycotte les conventions, ne la laisse par partir alors que son corps réclame du répit. — pourquoi t’as laissé quelqu’un se mettre entre nous, ivy? en décibels pour qu’elle attende, chaque pas le rapproche. le scorpion revient. lève le dard. ivy, j’arrête de croire au hasard. — vrai ou pas, pourquoi t’as laissé quelqu’un brisé tout ce qu’on avait avec tes magouilles? on était bien. putain de bien. attaque, blesse sa victime. — tu m’aimes, la belle affaire. et quoi? on recommence? on attend qu’un autre de tes plans détruit tout à nouveau? la regarde gisant sur le sol, voit sa proie faiblir.


alors que c'est son coeur à lui qu'il laisse mourir


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