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— la divine comédie.



ivy edwards
arrivé le : 05/07/2022
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ivy edwards
infirmière de profession, grand coeur des émotions
turn on


tw; maltraitance infantile, ptsd

ivy edwards

turn around, and keep your eyes closed shut.
for if the gorgon, m e d u s a, does appear, and you see her,
you would never be able to return upward.



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1e cercle: colère
les coupables sont plongés
dans une fumée âcre et opaque

( identité )

fruit d’un amour brillant sous les beaux jours. l’arrivée d’la grenade à la veille de tous les saints. catastrophe explose contre les reins. l’enfant chéri devenu enfant maudit. et maman est partie. la faute à la gamine. na-eun la vermine. malédiction ancrée en son nom. hwang porté par obligation. et y’a la rage qui fait des siennes. l’poison qui coule dans les veines. voyage à travers l’enfer; d’une existence privée de lumière. envenime le passé sous ses pas, mémoires brisées en éclats. l'enfant d’misère devenu enfant colère. et papa est parti (démoli). la faute à la gamine.

ivy la vermine. edwards assassine.


2e cercle: paresse
les coupables doivent marcher
sans pouvoir s'arrêter

( âge )

gamine croule sous la violence. coups d’poing rythment l’enfance. assonance de raclées; insultes hurlées à gorge déployée (la sienne, étranglée). tout est de ta faute ! en déluge, marée haute. la loi du plus fort; et ça frappe, encore et encore. carcasse à terre, pleure de détresse. l’âme empreinte de paresse. à quoi bon? à subir la punition; jusqu’à l’aube de la révolution. à la soif de vengeance,

d'ses vingt-six années d'existence.


3e cercle: envie
les coupables ont
les yeux cousus de fil de fer

( origines )

asphodèle fanée. aux traits ternes, les couleurs effacées (ou plutôt, jamais dessinées). l’sourire éteint, obscur. myocarde entre quatre murs. porte les yeux de la méduse. sous les années le masque s’use. l'envie d’enterrer les souvenirs. l’besoin de n’plus souffrir. racines profondément dissimulées. signes d’un passé à oublier; signes encore ancrés dans l’inconscient. au pays du matin calme, foyer de ses tourments.

séoul au fond du palpitant.


4e cercle: gourmandise
les coupables sont amaigris
et soumis au supplice de tantale

( statut civil )

derrière la mélodie s’cachent les desseins d’une sirène en pleine ascension. les malheurs de p’tite fille laissés à l’abandon. enfouis derrière un persona, dans un rôle joué bien trop de fois (à ne plus savoir qui est la vraie toi). chante monts et merveilles du bout d’ses lèvres vermeilles. fait couler l’sang d’ses prétendants; d’ces âmes avides de gourmandise, succombant sous ses griffes exquises. cherchent tous à la posséder jusqu’à ce qu’elle les fasse tomber; un par un, au creux d’ses mains. et y’a le reflet du père qui danse en leurs opales, la nargue encore d’une cruauté infernale. méfiance! impossible de leur faire confiance. et à voir le mal partout, sans même le vouloir,

gorgone vouée à rester seule dans le noir.


5e cercle: avarice
les coupables sont
face contre terre

( occupation )

puise sa force dans ses connaissances, l’reste est sans importance. met tous les loisirs de côté (s’ferait même traiter de coincée); s’oublie un peu plus chaque jour. c’besoin de conquête qu’elle savoure. car knowledge is power. d’une intelligence hors normes, sous toutes les formes sauf interpersonnelle. l’but ultime enraciné en ses prunelles. l'avarice d’une ambition qui n’connaît aucune limite. toujours plus loin, plus haut, plus vite. écrase tout sur son chemin pour parvenir à ses fins. vipère grimpe les échelons du monde de la finance, devient

trader avide d'excellence.


6e cercle: luxure
les coupables doivent
traverser un mur de flammes

( orientation sexuelle )

aucun intérêt pour le plaisir charnel. n’jure que par la stimulation intellectuelle. éveille pourtant les nuances de luxure, d’une beauté portée en parure. s’laisse approcher que si se dévoilent des opportunités. s’laisse caresser que par ceux qui n’auront pas été pétrifiés (mais jamais elle ne se laisserait aimer). d’ces baisers sans saveur, d’ces touchers sans couleur. ne retient que ces rares moments où elle s’était sentie aimée voler pendant un instant. l'attirance paradoxale pour

les hommes, ces êtres du mal.


7e cercle: orgueil
les coupables sont courbés
par un poids sur leurs épaules

( traits de caractère )

medusa. l’regard pétrifiant pour cacher la gamine pétrifiée. l’sourire absent d’une enfance brisée. émotions en sourdine. elle s’protège, la vermine. coeur de marbre, coeur de glace. a fermé il y a longtemps sa carcasse. incapable de mettre des mots sur ses ressentis. sentiments sous anesthésie. comme un robot. l’esprit jamais au repos. travailler pour s’faire une place dans cette société. travailler pour exister. l’besoin maladif de tout contrôler, à défaut de n’pas avoir pu le faire dans l’passé. ( s u r v i v o r ) n’a besoin de personne; l’orgueil porté en couronne. ambition résonne; ambition gronde. s’voit déjà reine du monde. toujours prête à tout pour aller jusqu’au bout. n’fait rien à moitié. l’excellence en priorité. excès de perfectionnisme. esprit d’analyse tel un automatisme. lit les gens comme des livres ouverts avant d’les transformer en pierre. égoïste, vipère se nourrit de désirs opportunistes. arrogance à outrance. consciente de sa valeur, inconsciente de ses peurs. déteste se trouver en position d’faiblesse. bouffer ou s’faire bouffer. manie les mots comme des crocs. langue acérée, paroles empoisonnées. rose tranchante par ses pétales, au parfum létal. femme fatale. rouge à lèvre, cigarette aux lèvres. wine lover. beautiful stranger danger. p o i s o n. l’art de la séduction. l’art comme source d’inspiration. esthète à ses heures perdues. la peur de l’inconnu. invisible chains.

paint me as a villain.


ft. kim jennie | groupe. homeless | crédits. olympia (icons) + aly-naith (banner)
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you're out of touch

(( i'm out of time ))



playlist

-- lauren jauregui; invisible chains
-- kim jennie; SOLO
-- BLACKPINK; love to hate me
-- leslie odom jr.; standards
-- halsey; nightmare

astro
( scorpio season ) regard perce l’âme avant qu’ils ne puissent percevoir la sienne. l’dard prêt à mordre les veines. paralyse, déchiffre, analyse. know your enemy comme devise. connaît les points d’pression pour injecter l’poison. pique là où ça fait mal. cruauté de l’instinct animal.


particularités
( vestiges des sévices ) du passé; la marque indélébile du père sur le corps de poupée. sillons parcourent l’épiderme comme sceaux plaqués au fer chaud. les cuisses, le flanc, le dos. un rappel de sa faiblesse d’antan. n’voit plus que la nécessité d’aller de l’avant. phoenix renaît de ses cendres (gamine sanglote encore dans sa chambre) || méduse ne regarde pas, elle scrute. entraîne la proie dans sa chute. ( évite le regard ) car il est la porte de l’âme, l’accès à ses secrets les plus infâmes. n’prend que ce qu’elle cherche. détourne ensuite ces yeux qui bouleversent. || ( misandre ); l'mépris des hommes. s’est emparé de leur couronne. ne sont que le reflet d'un roi tyrannique. les hadès de son enfer chaotique. s’engouffre dans le purgatoire pour changer l’cours de l’histoire.
ivy edwards
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still don't know my name

(( you still don't know my name ))




(( vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir ))


tome I: l'enfer
nous entrâmes dans un bois où nul sentier n'était tracé. ses feuilles n'étaient pas vertes, elles étaient sombres; ses branches n'étaient pas droites, mais nouées et tordues; il n'avait pas de fruits, mais des épines empoisonnées. ainsi du bois brisé sortaient à la fois des mots et du sang; moi je laissai la branche tomber, et restai là, saisi de crainte.

chant XIII

il fait noir. silence s’égare. carcasse engloutie par les abysses; la sensation d’être au bord du précipice. le néant. n’résonnent que les sanglots de l’enfant. t’es enchaînée; poignets et cheville liés. tu n’peux pas bouger, pas parler. des cris en illusions. n’en ressort pas un son. aucun point de repère. et malgré tout, t’appelles ton père. papa, t'es là? mais papa n’est pas. tu sens les larmes couler mais tu n’sais pas où elles vont s’échouer. aucun bruit. le vide infini. et tu te débats, encore et encore. face à tes chaînes, face à ton sort. tu n’sens plus la douleur; elle a été dévorée par la peur. na-eun, tu es effrayée. tu n’sais pas ce qui va t’arriver. t’espèrerais presque qu’on vienne t’achever. pour oublier. tu fermes les yeux mais ça n’change rien. les ténèbres s’font souverains. c’est donc ça, l'enfer. ce n’était peut-être pas ton père? ce n’était que toi, face à toi-même. toi, le problème. toi, toi, toi. t’avais rien à faire là. les vermines, ça finit face contre terre. les vermines, ça mord la poussière. puis soudain, des pas. c'est toi, papa? comme une délivrance. car les coups valaient mieux qu'le silence; et les injures valaient mieux qu'les blessures.

tu t’écrases. tu ne termines plus tes phrases.
s'il-te-plaît, ne me déteste p...
tu t’écrases. tu ne commences plus tes phrases.

et le cauchemar se répète tous les soirs.




tome II: le purgatoire

d'où vient que ton orgueil lève si haut la crête, oubliant que tu n'es qu'un avorton d'insecte, un vers dont la nature a raté la façon? le soleil, qui brillait ardent comme la braise, était interrompu devant moi par mon corps, dont son rayon venait dessiner les contours: mais je me retournai soudain, saisi de crainte, croyant que j’étais seul, puisque j’apercevais ma seule ombre noircir le sol devant mes pas.

chant III; X

il fait clair. méduse sortie de l’enfer. effleure l’asphalte de détroit, scrute le monde qui tremble sous ses pas. na-eun disparue. papa n’est plus. n’en reste que des stigmates. échec et mat. l’coup de grâce porté avec violence. vermine sortie de son silence. poings reçus, poings donnés. fallait pas la chercher. sort la carte du harcèlement à tout bout d’champ. sonnette d’alarme déclenchée, gamine interpelée. l’portrait craché du père: quand je serai grande, je le tuerai au revolver. l’menton levé, crache les horreurs avec fierté. montre ses cicatrices d’un sourire gorgé d’malice. l’enfant démon; papa en prison. grimpe les marches du purgatoire pour expier ses péchés à qui veut le croire. elle ne regarde plus en arrière. derrière, c’est l’enfer. et l’enfer, c’est les autres (c'est pas d’ta faute). met son humanité de côté, éteint son coeur pour mieux marcher. s’y cache encore la p’tite fille qui a grandi trop vite, sans pouvoir prendre la fuite. s’y cache encore la p’tite fille qui n’a finalement jamais grandi. et dans les méandres de sa solitude, elle s’était perdue.

ivy,qui es-tu?




tome III: le paradis

si je flambe à tes yeux dans le feu de l’amour, plus fort qu’on ne saurait le concevoir sur terre, au point que de tes yeux j’offusque le pouvoir, n’en sois pas étonné : cela vient de la vue parfaite qui, sitôt qu’elle aperçoit le bien, sans perdre un seul instant se dirige vers lui. j’observe cependant que ton intelligence fait déjà resplendir la lumière éternelle, qui donne de l’amour aussitôt qu’on la voit.

chant V

il fait beau. le soleil embrasse ta peau. le vent caresse tes cheveux, et l’horizon se dresse sous tes yeux. une scène de toute beauté; on croirait admirer le tableau dans un musée. aux couleurs d’un paradis lointain, une source d’inspiration sans fin. d’ces douces nuances d’aquarelle venant iriser tes prunelles. l’sourire dessiné sur tes lèvres de velours, celui des plus beaux jours. le masque tombé à tes pieds. tu n’voyais plus le temps passer. plus rien ne pèse, l’esprit s’apaise. face à un miroir, tu racontes ton histoire. à cette petite fille qui te regarde avec espoir. la main tendue vers elle, vers son corps si frêle. tu l’étreins contre ton coeur; na-eun, n’aie pas peur. et d’un murmure à briser tes murs, tu demandes pardon du bout des lèvres.

mais ce n'était qu'un rêve.

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lucid dreams

(( let it take me, let it take me ))

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