— poussière d'âmes.

d e v i n qu’un pion dans l’empire. qu’en bas de l’échelle où on te laisse pourrir. n’y mérites pas ta place. d’un h e a l y qui s’efface. s’effrite sous les lèvres qui reconnaissent plus ton rôle. la honte à ton âme maudite que l’on frôle. à n’pas pouvoir t’en détacher, tu t’y laisses périr, les chaînes à tes pieds.

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v i n g t - h u i t peintures ternies par les années. d’la jeunesse déchirée par les rêves inachevés. n’reste d’elle que les abysses des souvenirs meurtris, d’une mémoire étranglée par les oublis.

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d’cette lignée éternelle. l’sang du royaume qui coule dans les veines. d’un héritage qu’ils t’ont fait croire parfait, d’un mélange d’italien et d’irlandais. l’enfant perdu entre le sang et l’appartenance. t’en oublierais presque les convenances. adulte bafoué par les gestes à l’américaine, d’ce d é t r o i t que t’as toujours connu. d’tes bonnes manières que tu as corrompues.

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à ne plus voir les couleurs au bout de tes doigts, ne ressens plus l’inspiration sous tes émois. d’un noir à néant, l’artiste désabusé n’est plus que p r o m o t e u r arrogant. à troquer les images et la beauté des formes pour des contrats que les billets transforment. devenu enfant du bitume que l’ennui consume. tour d’ivoire n’est plus, que grattes-ciel de fer et merveilles déchues. d’rêves abandonnés, appareil mis de côté. que la passion écorchée, ne reste rien des rêves adulés. parce que la famille veut et le prince obéit. à son souci d’excellence, il se voit soumis.

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les désirs inavoués, de ce besoin de leurs corps pour créer. d’leur beauté aliénante et les courbes qui t’enchantent. d’les sentir renaitre entre tes mains, de leurs gémissements devenu ton putain de refrain. e l l e s comme nymphes à tes envies et d’tes attentions pour elles qui jamais ne faiblissent.

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l’b â t a r d de la casse. d’ce coeur à néant sous la carcasse. l’coeur éteint, coeur fermé. n’reste rien des battements effrénés. l’rythme cardiaque qui s’accélère seulement pour froisser les draps. quand les corps s’baisent et s’touchent du bout des doigts. d’ces sirènes qui chantent à tes oreilles. créatrice de beauté et de merveilles. celles que tu photographies pour les souvenirs, images que tu regardes quand plus rien ne t’inspire. l’collectionneur d’art dans l’portable, qualité hd d’un désir minable.

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à se jouer des apparences, le sourire peint dans l’arrogance. d’une confiance surfaite, tu te caches derrière ta prestance imparfaite. rêveur d’hauteurs inaccessibles, te complets d’idéaux risibles. d’une dévotion que tu t’expliques à moitié, préfères réussir complètement crevé. workaholic de perfection, prêt à tout pour une validation. d’un poids sur les épaules, à fleur de peau quand la pression te frôle. addict des poisons édulcorés, pharmacie aussi pleine qu’un camé. pour calmer tes angoisses les plus secrètes, celles qui t’étouffent quand la panique te guette. anxioux emperor. un, deux, trois cachets. et une fois encore. délirant insomniaque. rêves à toutes les pages blanches qui te matraquent. ne sais plus peindre, ne sais plus photographier. l’inspiration divine qui s’est barrée. susceptible de tes erreurs, incapable d’avouer que tu en as peur. l’masque d’un bonheur collé à ta peau, le jardins d’eden de tous tes maux. qu’un gamin brisé, t’es que le scorpion qui s’est lui-même piqué. suicide social. la couronne d’épines qui fait mal. some princes don’t become kings. de tes passions gâchées, tu te résignes. le costume sans cravate, t’es l’escroc d’une arnaque. de ta signature importante, tu l’apposes partout à outrance. parce que le nom ouvre les cieux, t’permet d’assouvir tes désirs impétueux. de ces nuits bercées par les vices, quand tes pensées sont devenues supplices. d’une perdition entre les corps, de secondes d’inspiration qui valent de l’or. lost cause. cold case. d’un pathétisme en faiblesse. loser et honte abjecte.