the man who couldn't stop the man who couldn't stop the man who couldn't stop the man who couldn't stop the man who couldn't stop the man who couldn't stop
identité
l’enfant accident. gamin égaré au coeur des tourments. d’une famille des plus ordinaires mais d’lui ils n’en avaient rien à faire. n’ont fait que don d’leur indifférence, le regardaient à peine. et l’indifférence, on dit que c’est
pire que la haine. l’ont appelé
eliott parce que c’était l’premier prénom venu à l’esprit. mais ça reste trop long donc on l’appelle juste
eli. c’pas affectif, plutôt expéditif. c’pas un surnom, plutôt une réduction. deuxième garçon des
delort. sont pas pauvres mais ils roulent pas non plus sur l’or.
ça aurait été moins compliqué avec un seul enfant, disait maman.
âge
d’une existence à vivre dans l’ombre d’son grand frère. ou simplement dans l’ombre, laissé derrière. alors il a décidé d’être lumière.
vingt-sept années à suivre ses pas en vain. à tenter d’prouver qu’il n’était pas un bon à rien. l’fils modèle; l’fils parfait (
pas exceptionnel; sans intérêt). sage comme une image, l'sourire plaqué au visage.
origines/lieu de naissance
en son accent chantent les notes de
paris, vestige de la mère patrie. douce
france. ils avaient quitté l’pays pour les états-unis. tout ça pour l’avenir de l’ainé (pas pour eli l’oublié). à remuer ciel et terre pour l’grand frère. new york comme une renaissance. new york pour effacer un fragment d’son existence. celle qui fait
tache, celle qui fâche. une nouvelle chance, la page entièrement blanche.
occupation
matière grise formatée pour plaire aux parents, l’choix de grandes études soldé en échec cuisant. la
médecine comme début d’parcours, raffle les belles notes dès l’premier jour. mais tout ça n’servait à rien; même avec l’diplôme en main.
c’est bien, eli. il serait
jamais la fierté d’la famille. (
jamais, jamais, JAMAIS ) et les démons sont d’sortie, ça part en vrille. l’anxiété exacerbée sans que rien n’puisse le calmer. sauf peut-être les soirées et leurs bruits assourdissants; d’ces musiques à en éclater l’tympan.
DJ à temps plein, d’ce besoin de ne plus penser à rien. ça s’apaise quand il pose les mains sur les platines, lorsqu’il devient le compagnon d’ces nuits orphelines. ça fait taire les voix qui s’élèvent et qui l’achèvent. l’temps d’une soirée,
orientation sexuelle
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statut civil
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traits de caractère
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ft. maxence danet-fauvel | groupe. not guilty | crédits. vocivus (icons)