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niels



lys klausen-ferry
arrivé le : 05/07/2022
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credits : MOI
lys klausen-ferry
ALL CAPS, NIELS' BIATCH
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niels


(DAY 1)
lys: tu crois au coup d’foudre?
niels: haha t’as été touchée?
lys: j’sais pas, j’ai jamais eu. j'me demandais juste.
niels: j’me sens bien cramer sous la foudre, pourtant



je t’écris cette lettre en chanson
parce que j’sais pas faire autrement
c’est ma seule manière de garder la raison
avant qu’mes cendres s’envolent au vent
m’en veux pas, te pose pas d’question
ça ne durera pas bien longtemps

tu te souviens quand on s’est rencontrés?
il faisait froid comme une nuit d’hiver
lorsque nos regards se sont croisés
en plein milieu de cette salle de concert

tu te souviens de ce que t’as ressenti?
il faisait chaud comme un jour d’été
lorsqu’on s’est barrés ensemble loin d’ici
en route vers nos champs élysées

le souvenir de tous nos voyages
à jamais ancrés dans ma mémoire
on aurait presque dit des mirages
t’sais, j’y pense encore tous les soirs

je t’aurais dédié toutes mes chansons
chaque note, chaque parole, chaque mot
tu seras mon éternelle source d’inspiration
jusqu’à mon dernier souffle, ton dernier saut

baby, tu viendras me retrouver?
on peut se donner rendez-vous
au même endroit pour l’éternité
un refuge rien qu’à nous chez les fous

niels baby, ce n’est qu’un au revoir
on tiendra quand même notre promesse
j’meurs de désespoir ne perds pas espoir
il n’y a rien qui presse j’sens mon coeur en détresse

baby, il n’y aura eu que toi
j’ai pas envie de te quitter
mais la vie n’laisse pas le choix
j’veux pas succomber
j’veux pas, j’peux pas

J’PEUX PAS

j’peux pas
j’peux pas baby

「 s’échoue sur papier le poids des sanglots
résonne le désespoir en écho


je peux pas finir cette putain de chanson. je pense que je touche le fond. chaque parole que je pose me fait penser à toi. à nos instants, rien qu’à nous. baby, t’es partout. je pense au moment où tout a commencé; sans jamais se terminer. le putain de coup de foudre qui nous aura jamais lâchés. on aura cramé quelques années. pas beaucoup, pas assez. c’était censé être une soirée tellement banale. ta présence l’avait rendue spéciale. je t’avais vu de loin. tu me regardais, étrangement serein. on aurait presque entendu nos coeurs exploser, dans cette salle pleine à craquer. ça faisait plus de bruit que la musique. c’était putain de chaotique. puis on a volé des bouteilles (notre première casse?). t’as mis mes sens en éveil (hors de ma carcasse). on est partis je ne sais où. sous un pont, à courir partout. bourrés, défoncés, fous à lier. je vois encore ton sourire. j’entends encore ton rire. celui qui résonne, celui qui étonne. quand tu ris à en perdre les poumons. tu sais, quand tu te poses plus de questions. celui qui te donne un air heureux. celui que tu sors quand on est à deux. et puis on s’est retrouvés chez moi. on s’est aimés pour la première fois. première nuit, première euphorie. nos mémoires avaient oublié mais nos corps s’étaient déjà liés. t’as goûté à mon couteau bien vite. j’avoue, il y a jamais eu de limite. puis j’ai réalisé que le rouge t’allais à merveille, dans tes yeux injectés de vermeil. putain, qu’est-ce que t’étais beau. je le jure, j’avais pas les mots. et on s’est aimés encore. à l’infini, encore plus fort. et j’ai su qu’avec toi j’avais signé ma mort. sans réfléchir, j’avais accepté mon sort. dès que tu m’as dit “on se barre”, il était déjà trop tard.

「 l’encre s’efface par endroit
mots lentement se noient


tu te souviens des chutes du niagara? qu’est-ce qu’il faisait froid. tu m’as dit que ça avait la même couleur que mes yeux. que mon regard avait même un meilleur bleu. t’avais pas les idées claires. et moi je voulais pas te faire taire. on riait à en perdre la tête (on se shootait pour perdre la tête). puis on sillonnait les routes, vers l’infini et l’au-delà. new york, chicago, philadelphia. si tu savais que mon meilleur voyage, c’était toi. que mon oasis, c’était tes bras. et vegas. putain, vegas. je me rappelle pas de grand chose. juste des flash, mais tout était rose. la perfection à l’état pur. le sentiment de pouvoir gravir tous les murs. tu m’as demandé de te marier. avec une foutue bague en papier. j’ai dit oui, parce que je t’aimais à la folie. j’ai dit oui, et c’était le plus beau jour de ma vie. puis on a continué notre petite virée. stupides, heureux, putain de mariés. on a foutu la merde, on s’est retrouvés dans des emmerdes. je savais pas encore à qui j’avais affaire. que le grand houdini allait me sortir de la misère. on a fait le tour des plus beaux manoirs. on s’amusait presque tous les soirs. à peindre les murs de rouge et de bleu. parfois même à foutre le feu. à jouer aux riches puis tout voler, tout casser. deux mois et demi à faire pareil. deux mois et demi à s'envoler au pays des merveilles.

「 morphine défonce les veines
calme les émotions qui se déchainent


et puis on est revenus à détroit. on avait pas trop le choix. comme la fin d’un rêve, l’utopie qui s’achève. le monde contre nous. on nous prenait pour des fous. personne pouvait nous comprendre, personne pouvait nous entendre. toute façon qu’est-ce qu’on s’en fout, non? de ces règles à la con. on a continué jusqu’à aujourd’hui. on s’est aimés à la putain de folie. sans s’arrêter. le coeur toujours sur le point de lâcher. on s’est aimés à en perdre la raison. d’un amour en putain de béton. et puis elle m’a chopée. cette connerie, je sais même pas comment l’appeler. ce poison qui me bouffe de l’intérieur (il y avait que toi qui pouvais faire ça, d’ailleurs). et soudainement, on avait plus le temps. chienne de vie nous rattrape en un instant. un coup de pute. c’est injuste. j’aurais voulu faire encore tellement de choses. allongés dans ton van, s’envoler avec quelques grammes. jusqu’à en oublier nos prénoms puis les gueuler avec passion. j’aurais voulu revivre ces sentiments d’amour. un amour immaculé. un amour passionné. un amour enragé. il y avait aussi des moments de haine intense. des moments de souffrance. des mensonges, des non dits. des pleurs, des cris. des couteaux lancés, des revolvers dégainés. des écorchures, des griffes, des blessures. on brisait même les murs. puis on se disait pardon. à notre façon. corps et coeur à l’unisson. on s’est tout simplement aimés. aimés à s'entretuer. aimés à en crever.

quelle ironie.

j’ai plus de morphine
ça fait mal cette vermine

je sais plus quoi dire
je suis à court de mots
j’ai pas envie de mourir
je pense qu’il est trop tôt

baby
si tu me lis c’est que je suis partie
je suis partie mais rien n’est fini
tu te souviens? on se l’est promis
toi et moi pour l’éternité, à l’infini

et je suis désolée d’être la première à te quitter
j’aurais voulu crever dans tes bras
d’une promesse qu’on nous a arrachée
j’aurais voulu partir avec toi, encore une fois

mais je t’attendrai le temps qu’il faudra
que ce soit dans une autre vie ou dans l’au-delà

je t’attendrai parce qu’on se retrouvera
grâce au fil rouge qui relie nos petits doigts

de notre sang, témoin de nos sentiments

je t’aime niels
je t'aime comme j'ai jamais aimé
et je t'aimerai pour l'éternité
dans ma vie d'avant et celle d'après
dans nos vérités et nos secrets

je t'aime à la putain de folie baby
to infinity and beyond

ta Elisabeth niels 2764




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