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robbers



lys klausen-ferry
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lys klausen-ferry
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And when she's leaving your home
She's begging you to stay, stay

-- song

niagara falls
∞ ◃◃ ⅠⅠ ▹▹ ⇄

{VERSE 1}
ferme les yeux et écoute
écoute cette triste mélodie
celle de mon âme en déroute
celle qui rythme ma vie
pause.


( tic, tac, tic, tac )
résonnent battements cardiaques
au rythme de l’heure qui avance
dans le silence de son absence

(( boom, boom, boom ))
poing s’fracasse contre béton
lèvre saigne pour n’pas crier son nom
folie s’imprègne de la nuit

((( putain, putain, putain )))
et si t’attendais pour rien?
p’t’être qu’il s’est perdu?
…ou qu’il n'reviendra plus?


「 les entends-tu, ces démons qui te parlent?
les vois-tu, ces monstres qui t’regardent?


et tu t’prends la tête pour n’pas la perdre. tes pensées qui cognent sans qu’ça s’arrête. l’myocarde sur l’point d’exploser. l’envie de chialer jusqu’à ce qu’les larmes puissent te noyer. d’une confiance trop facilement donnée. d’ces sentiments déversés sans compter. t’as cru que t’étais dans un conte de fée, elisabeth? que p’t’être qu’il allait t’sauver de la tempête? naïve, stupide, vide. chaque histoire n’est que pâle copie d’la précédente. chaque espoir qu’tu nourris n’est que vaine euphorie. et t’apprends jamais d’tes erreurs. à croire que tu t’confortes dans tes malheurs.

et ça t’étouffe, ça te serre
puis ça te bouffe, ça t’lacère

il fait froid. tu l’penses, tu l’souffles de vive voix. il fait froid. d’cette lame qui caresse ta peau, hérisse les poils d’son acier. parcourt ton bras à la recherche de sensation, pour oublier qu’il ne rentrera pas à la maison. regarde-toi. c’est l’reflet d’une gamine qu’on n’veut pas. et tu t’dis que t’aurais pas dû; que tu n’le referas plus. m e n s o n g e. regarde-toi, lys. l’corps inerte qui n’tient que grâce au mur, à deux doigts d’foutre ta chair en ratures. t’attends quoi?

( et la porte claque, met fin au massacre )

sursaut à ébranler l’palpitant. couteau au sol et émotions en torrent. tu t’lèves sans te poser d’questions, d’vos regards en collision. songes s’bousculent et lèvres qui brûlent. — t’étais où? sec. tremblant, presque. t’cherches à cacher l’inquiétude, comme si t’étais pas asphyxiée d’solitude. statue d’glace aux opales embrasées d’menace. et soudainement y’a tout qui vient, alors qu’y’a quelques instants tu ressentais rien. tornade infernale qui rase tout sur son chemin. déferlante d’ces sanglots d’colère que tu ne pouvais taire. — t’étais où, niels?? et tu l’répètes, l’doigt sur la gâchette. d'ces mots sur l’point d'être tirés à bout portant qu’importe ce qu’il lâchera dans l’vent.

parce que pour toi, je pourrais me tuer.
niels ferry
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niels ferry
jlm à la folie jlm comme pas permis
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|NUIT – 69|
(onzième message vocal)
[cacophonie insistante, la voix se perd sous la musique criante. d’mots mâchés, paroles qui s’veulent alcoolisées.] t’es où ? t’as cru que tu pourrais t’barrer comme ça, p’tit con ? t’as oublié tout c’que tu m’dois ? t’es bien comme ton père, bon à rien. je t’avertis, niels. si tu reviens pas bientôt, j’envoie les flics. tu voudrais pas que ta soeur et moi soyons à la rue à cause de toi, hein ? tu voudrais pas avoir ça sur ta conscience, niels ? p’tit merdeux, j’sais pas pourquoi jt’ai pas ab…
message supprimé.


les pas chancelants de ce contre-coup qui l’étrangle. qu’un restant de rire en écho, surplombe la douleur de ces maux. qu’un sourire fade. qu’un sourire tiède. ne reste rien de l’euphorie qui l’électrisait. qu’un retour à la réalité. se complait que par le trésor qu’il tient de ses doigts usés. d’une démarche lasse. d’un retour sans grâce. tisse déjà la toile de ses mensonges éhontés.

| PARCE QUE GAMIN NE SAIT PAS AIMER |

à retrouver le sanctuaire, là où tu avais abandonné l’être cher. d’un silence qui se voulait prudent, n’est que le décompte d’une bombe à retardement. parce que la marionnette n’est pas aussi facile, t’es pas l’ventriloque d’un pantin docile. d’démons communs qui vous font la peau, d’vos colères aussi insidieuses qu’un coup de couteau. déjà sa voix qui s’élève, n’est plus douce mélodie à tes oreilles. te pique sur le derme, d'une rage venimeuse dans les veines. mais c’est plus fort que toi, gamin. y’a ce rire qui résonne sans soin. ( ha, ha, ha ) est-ce que tu entends lys, comme il se joue de toi ? pourtant d’sentiments précieux et d’un coup foudre scellés par des voeux. diable s’enfonce toutefois dans son carnage, s’approche d’elle comme victime en otage. parce qu’il n’y a aucune possibilité de fuir quand satan t’a dans sa mire. lippes de sang, sourire se veut grinçant. « et en quoi que ça te regarde ? » rampe encore, jusqu’à ce que ton squelette touche son corps. doigts agiles, t'encadres son visage avec une délicatesse habile. pour la faire vriller. que sous tes mains, elle se laisse manipuler. « j’suis là, maintenant. c’est le plus important. » à omettre ce qu’il y avait dans ton sac. éviter de lui raconter l’massacre. ne verra que ce que tu lui raconteras. parce que BABY ne peut être que brisée par toi. de ton histoire elle ne connaîtra rien. ne saura qu’une infime partie du refrain. d’couplets fauchés, n’aura accès qu’au conte de fées. « tu m’as manqué, love. » et à la poésie de tes enfers pour vous faire cramer sous votre folie amère.  

et si tu savais lys,
que nous serons victimes de nos vices,
des promesses que nous avons murmurés
et nos deux âmes embrasées pour l’éternité

(c) mars.

lys klausen-ferry
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niagara falls
∞ ◃◃ ⅠⅠ ▹▹ ⇄

{VERSE 1}
ouvre les yeux et admire
regarde ces torrents d’eau
ceux qui obstruent le sourire
ceux qui le rendent moins beau
pause.


l’regard gorgé d’hémoglobine. d’un sang à glacer l’échine. d’un noir faisant trembler les abysses. tu perds tes moyens, lys. étouffée par tes excès d’colère. et tu t’laisses engloutir dans la profondeur des enfers. d’cette main que tu lâcheras jamais, l’impression d’atteindre les sommets. alors qu’ton âme se consume à petit feu. mais au moins, vous êtes à deux. l’myocarde offert en sacrifice, entre ses paumes gorgées d’malice. parce que personne n’a jamais voulu d’toi. alors au premier venu t’en fais ton roi. tu t’répètes jusqu’à ce que ça t’monte à la tête. si ça s’trouve, cette fois sera la bonne. pauvre conne.

et ça te brûle, ça t’écorche.
puis ça s’accumule, t’es à bout d’force.

il fait chaud. tu l’penses, ça explose dans l’cerveau. il fait chaud. pensées en cendres; effroyable descente. le feu te dévore les entrailles pendant qu’tu fixes le loup rentré au bercail. d’ce rire résonnant en ton sein comme s’il en était rien. c’est malsain et c'est ça qui fait du bien. telle une mélodie caressant ton oreille. d’ce timbre qui n’cesse de mettre tes sens en éveil. putain, tu l’aimes; putain, tu le hais. t’aimes détester ce qu’il te fait. tu détestes aimer déclarer forfait. parce qu’il te regardait comme s’il y avait quelque chose à voir en toi. que finalement tu devenais le premier choix.

「 et dans tes bras, niels, j’existe enfin
laisse-moi mourir au creux d’tes mains

des mensonges qu’tu bois comme de l’eau. les laisses inonder tous tes maux. ( tu rêves, tu rêves, tu rêves ) ô, que folie t’achève. tu te raccroches à chaque illusion que l’magicien met à ta disposition. tu t’agrippes à chaque once d’affection car t’as soif d’attention. inexorable, insatiable, féroce. et ça hurle de toute ses forces. éruption infernale d’paroles létales. — j’suis ta putain d’femme. donc oui, ça me regarde, enfoiré. d’ces voeux aux nuances d’éternité. malédiction dissimulée derrière un bonheur factice. poison aux éclats d’feux d’artifice. vert de rage, émotions en carnage. tempête prête à s’abattre sans crier gare. figée, n’cherches pas à briser cet écart. mais t’es faible, elisabeth. incapable d’ignorer les frissons qui t’font perdre la tête. d’ses mots qui sonnent comme des caresses; touchent ton myocarde en détresse. pantin désarticulé que l’maître sait si bien manipuler. tu bégaies, t’sais pas quoi dire. t’es enchaînée, impossible de fuir.  — dis-moi où t’étais, baby. qu’est-ce que tu faisais, aussi? accalmie provisoire. azurs s’noient dans ses ébènes. l’inquiétude en peine. — y’a quoi dans ton sac? tendresse à la peau, doigts s’échouent sur ses pommettes. danse la marionnette. tu l’aimes; à l’infini (tu l’aimes; à la folie). bordel, tu ferais tout pour lui.

parce que si la mort n’a pas de prix, la vie n’a pas de valeur.
niels ferry
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|NUIT – 69|
(niels est en train d'écrire...)
t’aurais dû, ouais. t’aurais dû m’abandonner. avoir la ptn d’paix. t’aurais dû m’laisser crever aussi, que…
message effacé.


solitude malmenée sous les traits d’une poupée. d’un coup de tête où plus rien ne l’arrête. parce que le diable se sent pousser des ailes quand il est avec elle. d’sentiments frivoles, d’une raison qui s’étiole. d’un carnage qu’il fait sans soin, parce que l’enfer lui appartient. s’amuserait presque de trop, se soucierait peu de ses maux. que pour toujours, elle se sente cramer…

| ... ET QU'IL PUISSE LA POSSÉDER POUR L'ÉTERNITÉ |

à profiter de chacune de ses faiblesses, tu la manipules comme gymnaste sous ses prouesses. d’une danse qui dure depuis deux mois, chaque nuit tu es l’auteur d’un nouvel émoi. cette soirée qui ne fait pas exception, tu reviens sans même demander pardon. parce que les excuses ne franchissent jamais tes lèvres, à savoir qu’elle t’excusera dès le premier je t’aime.

et ce n’est pas que tu ne ressens rien
pour elle, tu te jouerais de ton destin


tu te laisserais même amadouer
pour elle, tu vivrais encore quelques années

il y a seulement ce besoin qu’elle ne sache pas. qu’elle connaisse que cette histoire qui n’est qu’apparat. d’illusions finement ficelées, qu’à ses opales, les astres continuent de briller. ( LYS, LYS, LYS ) d’un bonheur en artifice, à votre vie où la misère s’immisce. et les lippes s’étirent encore pour ses paroles qui t’accusent de tous les torts. « je me suis perdu, love. je connais pas le coin, c’est normal que ça prenne du temps. » mascarade grotesque, l’diable rigole sous ses arabesques. s’en sort à deux-trois mots à la volée, pour une vérité qu’elle ne pourra pas déceler. tu t’approches un peu, de tes opales qui ne la quittent pas des yeux. du bout des doigts qui la touchent, tracent ses traits jusqu’à sa bouche. « dans le sac, il y a une surprise. mais pour ça, pour que je te la montre, il faudra être gentille. » de tes lèvres sur les siennes viennent se poser. oblige le silence par le force d’un baiser. à y mettre la ferveur de ta passion, contre sa carcasse, qu’elle ressente les frissons. parce que le gamin n’est pas à sa première supercherie, est devenu maître de l’escroquerie. pour que la réalité ne puisse l'abimer, de tous tes malheurs, tu tentes de l'éloigner. te recules un peu pour reprendre ton butin, le balance vers l’avant pour qu’elle n’y voit rien. à lui revenir et la reprendre dans tes bras, à serrer son corps pour l’avoir contre toi. qu’un paradoxe vicieux, d’sentiments venimeux. c’tout ce que tu sais lui donner. t'as pas eu d'exemple pour bien l'aimer. d'erreurs d'un attachement poison et ton amour qui l'attache à ta perdition. « tu me donnes quoi en échange ? » ( un, deux, trois - t'es mort ) d'un jeu que tu lui lances sans remord. russian roulette verbale, douce provocation à la place des balles.

pauvre gosse écorché
d'sa tourmente incessante où il la verra se noyer
pour mettre sous silence ces voix qui aiment lui rappeler
qu'il n'est que le fardeau qu'on aurait voulu voir crever


(c) mars.

lys klausen-ferry
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niagara falls
∞ ◃◃ ⅠⅠ ▹▹ ⇄

{VERSE 2}
et l’on se perd au canada
d’une première destination
devant les chutes du niagara
à ce moment-là tu avais raison
les voyages ça n’se prépare pas
pause.


qu’un grain de folie furie. encéphale résonne de tous les cris. d’ces démons qui hurlent à en perdre haleine. d’quoi faire exploser les veines. lys, t’es comme un volcan. t’pourrais entrer en éruption, on n’sait pas quand. t’es comme l’océan. d’ces vagues qui caressent l’tympan. puis tsunami engloutit tout en un instant. et t’es comme le vent. la brise du printemps; l’ouragan. navigues sur les flots d’tes émotions, emportant avec ta raison. on t’croirait folle. mais toi, tu voulais juste qu’on t’console.

serre-moi jusqu’à ce que nos forces nous quittent
aime-moi jusqu’à ce que nos coeurs s’effritent

d’ce jour où se sont entrechoqués vos regards. tu l’savais pas, mais il était déjà trop tard. le point d’non retour; t’étais partie pour toujours. enchaînée au diable maudit, à qui tu avais tout promis. le p’tit doigt de l’éternité. l’serment du sang partagé. c’toi et moi, baby. vers l’infini. dans l’espoir d’un au-delà; où personne ne vous trouvera. mais en attendant, tu vis. tu vis pour lui, tu t’oublies. à n’exister qu’à travers son regard (as-tu déjà existé, quelque part?). d’un amour trop pur; d’un amour en démesure. et c’est exactement ce que tu voulais. d’un claquement d’doigt il avait réalisé tous tes souhaits.

「 le maître des illusions

l’calme après la tempête. les questions plein la tête. et sans que t’y songes, tu t’laissais manipuler par ses mensonges. parce que y’avait pas de raison de mentir. y’avait pas d’raison de te faire souffrir (hein, niels?). manie les paroles à la perfection. d’un seul coup, arrive à effacer tout soupçon. — ah ok. naïve à crever. elisabeth, tu fais pitié. folle amoureuse à lier. l’sourire niais qui t’colle au visage. tu l’sauras jamais que tout n’est que mirage. tu t’écrases sous l’toucher. l’myocarde enflammé. et tu l’admires, du bleu des yeux. tu l’admires, tu t’dis que tu ne trouveras pas mieux. que y’avait que lui. lui, lui, lui. personne d’autre sur cette terre. niels, il était ton univers. et la lune brille de ses opales; d’ses paroles il te décrochait les étoiles. t’emporte dans un baiser gorgé d’étincelles. à se d’mander s’il était bien réel. d’un coup d’foudre que tu revis à cent à l’heure. émoi frappe en plein coeur. l’effervescence; c’était comme une évidence. — une surprise? regard scintille d’curiosité. gamine facile à embobiner. pour moi? l’sourire jusqu’aux oreilles. comme un rayon d’soleil. tu suis ses faits et gestes sans bouger. et dans son étreinte tu t’laisses emporter. d’un voyage que tu voulais sans retour; à rester dans ses bras pour toujours. mais au son du jeu, tu t’écartes. l’rictus encore plus large. — j’suis toujours gentille, baby. l’aura changeante, presque menaçante. la main sur le torse, tu l’pousses lentement. t’sens les battements du palpitant. ( boom, boom, boom ) t’avances, il recule. t’entres dans la danse, votre bulle. jusqu’à s’trouver contre le mur. d’ces mots que tu murmures, je t’ai donné ma main, mon coeur, ma vie. donc dis. puis tu t’approches encore, l’coeur bat de plus en plus fort. en harmonie avec le sien, tu l’sens toujours sous ta main. tu t’empares de ses lèvres parce que toi aussi tu sais voler. les papillons qui t’bouffent les tripes à chaque seconde écoulée. l'euphorie.

parce qu’il était ta poésie.
niels ferry
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|NUIT – 69|
(niels est en train d'écrire...)
j'reviens bientôt. j'suis sur un coup, j'aurai tout ce qu'il faut. même plus, tu s'ras fière, t'y croiras même pas. mieux que noël, putain. j'te jure m'man, j'suis pas parti pour rien. j'vais...
message effacé.


d’paradoxes incessants. on croirait presque qu’il a le coeur à néant. s’débat pourtant sous la cage, il est seulement la victime d’un carnage. d’poison qu’on lui fait boire depuis la naissance, il est devenu ce monstre en toute impuissance. y’a qu’avec elle qu’il ressent un peu d’humanité, y’a qu’avec elle il a cette sensation de liberté. lui revient à chaque fois, même si ces retours donnent cette impression de proie. elle est pourtant différente des autres.

| POUR ELLE, LE DIABLE SE REPENTIRAIT DE SES FAUTES |

regard impétueux, incapable de la quitter des yeux. à confirmer ta puissance, qu’elle ne puisse atteindre sa délivrance. d’un magnétisme aliénant, de l’avoir que pour toi comme besoin criant. les mensonges comme première arme, celle qui fait renaître tes charmes. d’paroles douces et manipulations exquises. pour toujours, tu seras à moi, lys. à n’pas comprendre qu’elle te serait tienne malgré tes blessures et toutes tes peines. d’croire qu’elle t’aimera se portera  mieux sans ton histoire. que de cette façon, elle ne connaîtra que ta gloire.

niels, reviens sur terre
tu n'pourras pas toujours cacher ta misère

à tes espoirs désabusés
un jour, elle saura la vérité

il y a dans vos baisers ces sensations qui te font planer. celles pour lesquelles tu t’arrêtes. celles pour lesquelles, tu reviendrais en arrière. que tu avouerais toutes tes arnaques, que tu confesserais tous les tourments qui te matraquent. comme un second souffle qu’elle infuse. d’sous votre passion ardente tu te consumes. à l’embrasser encore, à tenir un peu plus près son corps. incapable de la lâcher, il y a toujours l’envie d’proximité. à ses douces poésies, tu te délectes de cette frénésie. même si elles sont créées de tes mascarades, t’arrêterais jamais la parade. pour qu’elle te dise encore qu’elle est à toi, que tu détiens sa vie entre tes doigts. l’sourire craque, l’bonheur frappe. tu te croirais toi-même parce que c’est comme ça qu’elle t’aime. « j’ai aussi ton corps, ton âme. tu m'appartiens toute entière, love. » d’un maître de l’illusion, tu poses des baisers à sa gorge pour lui faire perdre la raison. que les gestes prennent la place des paroles, que sa hâte à ta surprise s’étiole. qu’elle ne pense qu’à toi, qu’elle oublie le butin dans ton sac. alors tu uses un peu plus de stratégies, à la faire allonger sur ton lit. « plus tard, toute à l'heure. tu m'as trop manqué, d'abord. » d’ta carcasse par-dessus la sienne, tu continues les baisers pour qu’elle se croit ta reine. ( ÉCHEC ET MAT, BABY ) c’est au diable à qui la victoire sourit. « t’es tellement belle elisabeth… » d’un murmure contre sa peau, tu ne lui laisses pas le temps de dire un seul mot. l'appellation qui glisse. qu'une erreur intentionnelle, innocemment s'immisce. d'une envolée céleste, tu reconquiers ses lèvres.  


de cet affront, niels, tu brûleras en enfer.



(c) mars.

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niagara falls
∞ ◃◃ ⅠⅠ ▹▹ ⇄

{PRE-CHORUS}
et l’on se regarde sans bruit
assourdis par les cascades
c’est là où j’me suis dit
qu’on était deux malades
pause.


qu’toi et lui; sous l’regard de la nuit. qu’toi et lui; à l’infini. comme si l’temps s’était figé pour vous. c’tait à en devenir fou. d’ce coeur dont il détenait la clef. de ton âme tu t’étais débarrassée. sans réfléchir, abandonnée à tes propres désirs. sans réfléchir, t’étais prête à en mourir. on dira que c’était la même histoire. on dira que c’était qu’un coup d’un soir. elisabeth, elle est trop intense. elisabeth, elle est en souffrance. y’avait d’la pitié. car personne n’connaissait la réalité. d’un bonheur à en exploser la cervelle (d’un bonheur bien trop cruel). d’une euphorie que même toi ne pourrais décrire. impossible à fuir. ils diront que ça s’finira de la même façon. ils diront que c’était une mauvaise décision. les gens ça parle sans savoir; ça écrase tout espoir. alors que niels; il était la couleur à tes idées noires. l’étincelle à ton désespoir. la lune qui hante tes nuits désertes. la vie qui anime ta carcasse inerte. il dessinait un sourire sur tes lippes. un unique regard pour t’bouffer les tripes. des putain d'papillons. parce qu’avec lui tu n’te posais plus de questions (parce qu’avec lui, tu perdais la raison).

et là était ton bonheur
lui seul te libérait d’ton malheur

d’ces idées noires prêtes à bondir à chaque instant. l’vide qui ronge le palpitant. ça bouffe jusqu’à la dernière miette, chaque recoin de ta p’tite tête. puis ça la bourre de conneries dont tu pourrais t’passer. l’crâne pourri d’anxiété. et t’as peur, lys. t’as peur, c’en est un supplice. tu t’accroches à lui comme un poison. prends goût à l’auto-destruction. et l’cycle se répète sans cesse (t’es comme la peste, elisabeth). t’es étouffante parce que t’étouffes. t’es aliénante et ça t’bouffe. l’horreur dissimulée derrière le visage d’ange. p’t’être qu’elle attend juste qu’on la dérange.

「 que le diable entre dans la danse

et s’il savait. s’il savait, que t’exaucerais le moindre de ses souhaits. s’il savait, qu’pour lui, tu tuerais. parce que niels, il était parfait. asphyxiée sous ses mensonges, tu gobes tout c’qu’il raconte. mais personne sait à quel point tu l’aimes (il ne l’savait pas lui-même). en signant l’pacte avec le diable tu avais vendu ton âme, offert l’entièreté de ton être infâme. et en contre-partie tu as décidé de l’aimer pour la vie. chaque parcelle de sa personne; parce que y’a qu’avec lui que ton coeur résonne. il pouvait être n’importe quoi, devenir n’importe quoi. niels, c’était ton roi. niels, il n’était — rien qu’à toi. appuie ses mots pour les rendre encore plus beaux. d’une beauté empreint de toxicité. vous étiez beaux dans la laideur; et laids dans votre malheur. et à deux, ça explose. l’impression d’une vie en rose. et à deux, ça implose. douloureuses délicieuses ecchymoses. — tu m’as manqué à en crever, baby. chaque mot a un poids. tu l’admires, presque sans voix. délicatesse d’une paume posée sur sa joue. témoin d’ces sentiments que tu lui voues… jusqu’à la sentence du prénom maudit. déferlante d’tes démons enfouis. — tu m’as appelée comment? tu testes. encore et toujours. la haine engloutit l’amour. main innocente devenue poigne violente. un raz de marée; prête à tout dévaster. en oublierait l’être aimé. d’la joue au cou. opales gorgées de dégoût. — tu m’as appelée comment, niels? tu répètes. l’envie d’lui arracher la tête. parce que quand tu prononces son joli nom, ça n’dit rien de bon. fleur de lys s’enflamme sur l’champ de bataille (fleur de lys au palpitant qui déraille). et tu l’empoignes d’un coup sec, l’étrangles presque. l’effet d’surprise; l’effet de crise. bascules vos corps en décadence. pulsions en résonance. couteau dégainé à la seconde, ébranle les murs de votre monde. d’la pointe tu lèves sa mâchoire, qu’il admire ton regard noir. trônes sur sa carcasse d’une aura nourrie d’menace ( tic, tac ) émoi s’efface sans laisser de trace. fait place à la colère d’une gamine venue amener les enfers. coup de foudre sur le point de tout brûler.

parce que toi aussi, tu savais jouer.
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