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for the days i'm missing you



kitax
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kitax
admin
turn on

mise en situation

le temps passe; les souvenirs s’effacent. s’embrument par la vie qui n’laisse aucun répit. celle qui fait payer cher; à ne plus y voir clair. à oublier ce qui un jour était une priorité (à s’oublier jusqu’à n’plus être une priorité). le tourbillon l’emporte encore plus loin, l’éloigne davantage des siens. theo, c’était ton choix. de semaines devenus mois. de mois devenus délais. des mois où rhea n’savait plus qui t’étais. tout va trop vite, l’amitié lentement s’effrite. mais l’coeur n’oublie jamais celle qui a toujours été là (et qui le sera toujours pour toi).

le temps passe; les souvenirs refont surface. s’éclaircissent par la vie qui n’laisse aucun répit. celle qui fait payer cher; à y voir trop clair. à s’rappeler de toutes les priorités (à s’rappeler que t’étais la priorité). le tourbillon la ramène encore plus près, la plonge davantage dans l’excès. rhea, t’avais pas l’choix. de semaines devenus mois. de mois devenus délais.  des mois où theo n’savait plus qui t’étais. tout va trop vite, l’amitié lentement s’effrite. mais l’coeur pense toujours à celui qui n’est plus là (mais qui n’te lâchera pas).

et six mois plus tard, le retour tant attendu.
celui auquel elle ne s’attendait plus.
six mois plus tard, totalement au hasard.



d’un noël comme dernier souvenir;
un anniversaire passé à s’écrire.
le temps passe.
ça laisse des traces.

theo ellis
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theo ellis
quand la musique est bonne (bonne, bonne, bonne)
turn on

for the days i'm missing you

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rhea & theo (@seafret)


TRACK ONE
d’celle où il n’y a que tes chansons préférées
celle où je peux encore t’entendre chanter
que je connais aussi par coeur
parce que c’est celle qui te met à l’honneur


retour de l’enfant prodige. celui qu’on croyait maintenant en exil. parce que ça fait des mois qu’il n’est plus là des mois que tu crois qu’on ne le remarque pas. parce que tout s’enchaîne, tout va rapidement. qu’il en oublie presque qu’il avait fait serment. j’te promets que ça ne va rien changer de retours et de nouvelles qu’il ne donne plus, toujours trop occupé, toujours trop attendu. des bonnes excuses à chaque fois, d’une nouvelle signature apposée sur un contrat. ça le retient loin, ça l’amène ailleurs. d’un travail dont il ne compte plus les heures. d’appels qui se font un peu plus rares et quand il trouve enfin le temps, c’est déjà trop tard.

TRACK TWO
d’celle quand l’absence m’étrangle
que j’ai l’impression que tout tangue
celle quand on ne peut pas se parler
mais que j’aimerais que tu sois à mes côtés

ne s’est pas annoncé, a pris le premier avion. sur un coup de tête, à en perdre la raison. d’une envie soudaine, parce que ça faisait longtemps. il débarque sans le moindre tourment. comme s’ils s’étaient vu la veille, comme si tout allait à merveille. à quoi penses-tu, theo ? d’un déni qu’il passera sous quiproquo. ferme les yeux sur ses silences, ne dit mot sur son errance. R H E A. persuadé qu’elle ne lui en voudra pas. d’disputes qui se comptent sur les doigts d’une main. trop liés pour n’devenir rien. impossible de lui en vouloir, gamin t’as trop d’espoir. les croit indestructibles, leur amitié pourtant devenue fragile. mais il ne réalise pas, theo. le regard tourné vers le beau. parce qu’il ressent enfin les battements effrénés, de ces derniers mois où il avait cessé de respirer. retrouve un second souffle, retrouve la maison. d’un bonheur facile qui se présage à l’horizon. où il l’aura face à lui, vivra la plénitude de leurs moments exquis. à ne plus s’arrêter, de conversations qui dureront des heures. d’son quotidien qui retrouvera enfin ses couleurs. d’une excitation palpable, ne se doute pas que la confrontation sera fatale. que la rancoeur l’attend de l’autre côté, qu’il aura laissé une rhea brisée. ne pense qu’à leurs habitudes, ne pense qu’à leur bulle. n’entre pas comme il le fait tout le temps, il veut un retour qui surprend. à cogner quelques coups, le sourire grand qui en pince les joues. à ses doigts un paquet finement emballé. parce que quand il revient,

il n’y a qu’elle pour occuper ses pensées.

TRACK THREE
d’celle qu’on écoute en voiture
l’son à fond pour penser les blessures
parce qu’elle est le baume sur les plaies
celle qui donne l’impression que tout est parfait
rhea pelligrini
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rhea pelligrini
spiderman coincé dans sa toile d'araignée :/
turn on

for the days i'm missing you

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rhea & theo (@seafret)

venom
fallait pas le laisser partir, imbécile.
tu réfléchis ou t’aimes jouer la débile?
et tu fais quoi quand il t’oubliera?
t’vas faire quoi, hein, rhea?


d’une soirée marquée par la routine. l’vendredi seule dans la cuisine. les colocataires partis, aucune envie d’voir la famille. des mois que c’est comme ça. des mois dont tu t’habitues pas. carcasse affalée sur ta chaise; d’une absence qui te pèse. l’regard posé sur l’écran noir, comme tous les soirs. depuis qu’il est parti, c’était la même chanson. un vide à répétition. au début c’était tranquille, presque trop facile. les journées racontées avec ferveur par écrans interposés. les soirées où vous vous envoliez ailleurs sans voir l'temps passer. et puis ça s’est creusé. première fissure dans l’amitié. son emploi du temps surchargé; le tien, jamais assez. ça commence par des désolés; ça finit avec des délivrés. les réponses de plus en plus tard, les nouvelles de plus en plus rares. et les retours totalement au hasard. t’étais triste, rhea. mais tu ne l’exprimais pas. parce que c’était son choix. n’laissais transparaître qu’un sourire et une voix enjouée. être la « meilleure amie » que t’as toujours été. ne ressentir que l’bonheur de le voir épanoui (de l’voir avancer alors que toi t’étais finie).

venom
t’façon c’est trop tard, regarde.
je t’avais pourtant bien mise en garde.
six mois qu’il n’est pas revenu,
six mois qu’tu l’as pas vu.
il a même raté ton anniversaire, t’imagines?
t’joues la grande gueule mais t’es qu’une gamine.

les pensées interrompues pas les coups répétés. l’front se plisse, incompréhension s’hérisse. pourtant, tu n’attendais personne (à part celui pour qui ton coeur résonne). l’inconscient toujours en éveil, fait parler les sentiments qui sommeillent. un soupir arraché, cigarette que tu t’empresses de terminer. négligente, presque indécente. la tignasse ébourriffée en reflet à ton humeur cendrée. à t’demander pourquoi on est venu t’agacer. t’ouvres sans t’poser plus de questions. l’palpitant prêt à faire un bond. t’as pas l’temps de penser, pas l’temps de t’arrêter. — theo? bae. n’sais pas si c’est l’choc ou l’temps passé qui te retire le surnom des lèvres. n’sais pas si c’est la réalité ou seulement un rêve. tu t’gifles pour être sûre; habitude étrange qui t’rassure. il était bel et bien là, devant toi. après six putain d’mois. et sans réfléchir, tu lui sautes au cou. l’réflexe qui reste malgré tout. renforce l’étreinte quelques instants, le sourire de plus en plus grand.

venom
tu pourrais tout lui pardonner, après tout t’es une fille facile.
tu l’as déjà montré plus d’une fois.
je t’ai déjà dit que t’étais inutile?
arrête ton cirque et réveille-toi.


la toile se tisse sous la surprise
theo ellis
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theo ellis
quand la musique est bonne (bonne, bonne, bonne)
turn on

for the days i'm missing you

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rhea & theo (@seafret)


TRACK FOUR
d’celle différente
un peu plus longue, un peu plus lente
d’celle qu’on n’écoute pas à chaque fois
parce qu’elle touche, elle met en émoi


ne sait pas à quoi s’attendre. qu’une fraction de seconde où il appréhende. d’un doute qui s’est malicieusement immiscé, que le retour de la réalité. à se dire que peut-être il abusait, qu’il aurait dû lui dire qu’il revenait. à revoir les derniers mois séparés, à se refaire tous les appels manqués. les doigts qui étreignent doucement le papier glacé, d’sa lèvre mordue sous le signe de la nervosité. qu’un revirement de situation, parce que l’attente devient poison. les pensées qui défilent, toujours les mêmes comme un film. de celles qu’il n’arrive pas à taire, celles qui lui mettent la misère. et si elle t’avait remplacé ? et si elle avait arrêté de t’aimer ? à ne plus être celui sur qui elle pouvait compter. à ne plus être celui avec qui elle passait ses journées. quand les rires résonnaient encore. quand tes bras la serraient un peu plus fort. il n’y a qu’un instant d’hésitation, où l’inquiétude étrangle l’exaltation.

TRACK FIVE
d’celle qui est sans parole
qu’une suite de notes qui mettent au sol

et quand il la voit enfin, il y a ce poids qui s’envole, il se sent bien. chasse les songes pernicieuses, se complait à seulement la voir heureuse. ne soulève pas les gestes qu’elle fait, simple rire qui lui glisse d’entre les lèvres. à renforcer l’étreinte contre lui, refuse de la voir s’enfuir. il pourrait rester comme ça, sans bouger. il pourrait croire qu’il n’allait plus jamais la quitter. « surprise » d’un murmure lyrique, chanson presque symphonique. comme une promesse qu’il lui dirait à l’oreille, qu’à partir d’aujourd’hui plus rien ne sera pareil. mais il sait, theo, qu’il ne peut pas le dire. qu’après ses vacances, il devra à nouveau partir. d’une déchirure dont il en ressent déjà la douleur. c’est toujours trop court, il manque toujours d’heures. profite de l’instant, des secondes de plus pour calmer le ressentiment. recule de quelques pas, préserve sa main libre sur son bras. d’celle qui frôle l’épiderme. remonte jusqu’à sa nuque, les doigts qui s’emmêlent dans les mèches. l’sourire craque. l’palpitant s’anime et le matraque. il s’plonge dans le magnétisme de ses opales, leur dorure aussi douce que létale. « ça fait longtemps, tu m’as manqué » d’paroles animées par la joie qu’il laisse s’envoler. lancées en toute innocence et sans mensonge. oublie pourtant que l’absence les ronge.

mais si tu savais, rhea
que ce n’était pas mon choix

TRACK SIX
d’celle que je regrette
elle est la plus triste, celle qui reste dans la tête
celle que j’écoute pour me rappeler
que d’un claquement d’doigt, tu pourras m’quitter
rhea pelligrini
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rhea & theo (@seafret)

venom
ça f’sait longtemps qu’tu m’avais pas déçu comme ça
j’savais pas que t’étais si naïve, rhea
on dirait que t’apprends pas d’tes erreurs
t’aimes bien, non, quand ça fait peur?


les journées avaient fini par se ressembler. les nuits étaient parfois rythmées de souvenirs inopinées. ceux qu’tu préférais taire, mais l’cerveau revenait toujours en arrière. alors parfois, tu n’dors pas. l’corps se paralyse, t’sens même plus le bout d’tes doigts. les touchers n’ont plus d’saveur; les regards n’ont plus d’couleur. il n’y avait que la sienne pour t’faire oublier. la lueur qu’il dégage d’son aura doré. tu penses que l’esprit efface mais le corps garde des traces. tu penses qu’il ne s’est rien passé (tu veux t’en persuader) mais en réalité, rhea, tu es traumatisée. et il ne le saura jamais, theo. tu ne lui en diras pas un mot. unique secret que tu emporteras jusqu’à la fin. de mensonges que tu parsèmes le long d’ton chemin. traines le boulet à chacun d’tes pas. et peut-être que finalement, la cause de votre blessure, c’était toi.

venom
et puis t’sais que y’a pas que lui?
y’a plein de poissons dans l’océan comme on dit.
il a l’air d’être vite passé à autre chose.
tu l’as vu sur insta, lui et sa vie en rose.
bien mieux qu’celle qu’il avait ici.
bien mieux que d’écouter tes histoires pourries.

t’extirpes de l’étreinte que par manque de force. la paume qui repose encore sur le torse. sourire se dessine sous son toucher. l’regard perçant qui n’veut pas lâcher. d’ces signes que vous avez décidé d’ignorer. l’évidence que l’cœur peine pourtant à dissimuler. la proximité des corps. l’euphorie qui demeure encore. l’temps que la réalité vous rattrape; que les cicatrices accumulées te frappent. d’une rancoeur qui ne saurait tarder. les reproches qui n’attendaient qu’à être lancées. l’esprit pour l’instant ailleurs, emporté par les mots qui t’réchauffent le cœur. — tu m’as manqué aussi. tu n’comptais plus les mois écoulés. tu t’faisais à l’idée qu’il était trop occupé. trop occupé pour t’appeler au moment d’aller au lit. trop occupé pour t’envoyer un message et te souhaiter bonne nuit. et tu pardonnes aussi ceux laissés sans réponse. tu laisses ouvertes ces plaies qui s’enfoncent. parce qu’il était heureux. et tu n’demandais pas mieux (mais si seulement vous l’étiez à deux). — en quelle honneur? si c’est pour mon anniv, t’as trois mois d’retard. balle perdue. d’une remarque aux nuances d’ambiguïté. l’ton de l’humour marqué d’un rire étouffé. azurs se déposent sur le paquet à ses doigts, pendant qu’tes émotions vacillent entre rancune et joie. — c’est quoi? dissimules l’amertume. une fois n’est pas coutume. tu luttes, laisses le bénéfice du doute (pour n’pas faire face à c’que tu redoutes: qu’il t’ait remplacée une bonne fois pour toute).

venom
t’attends quoi, là?
t’as fini d’être dans ses bras?
tu vas lui dire ses quatre vérités.
laisse-le avant qu’il te laisse en premier.


la toile se tisse d’une prise de conscience
theo ellis
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rhea & theo (@seafret)


TRACK SEVEN
on se dirait que c’est la fin
plus aucune musique, plus rien
qu’un silence d’une minute
une erreur de parcours, la piste vide d’amertume


et les secondes défilent à une vitesse folle. alors que le corps se consume contre le sien. l’envie d’y rester, que l’étreinte perdure. pour toutes ces fois où le besoin était, mais que les bras manquaient. pour toutes ces soirées où la solitude criait sa présence et que sa compagnie brillait de son absence. sait-elle, rhea, à quel point tu penses à elle ? d’une chaleur au creux du ventre. d’crampes en douceur d’une excitation malmenée par la nervosité. d’cette première bouffée d’air après des mois d’apnée. l’sourire claque contre les joues jusqu’à en toucher le ciel. d’une songerie fugace que la distance ne serait pas aussi longue la prochaine fois, que le retour ne se ferait pas attendre. se convainc que les erreurs en étaient pas, qu’il ne les refera pas. des traits qu’il admire, en décèle les détails qu’il connait déjà par coeur. y voit la joie, en omet la rancoeur. s’ambiance sur les notes d’un bonheur aux sonorités de perfection.  
parce que c’était elle, sa meilleure chanson.

TRACK EIGHT
celle qui se distingue des précédentes
plus festive, plus aliénante
d’un rythme décousu
la première qui t’a plu

il flotte encore, demeure dans cette bulle créée par les retrouvailles. n’éclate qu’aux mots lancés de sa remarque. l’visage se crispe, d’un sourire en ombre. les opales voilées par l’incompréhension. « qu’est-ce que tu racontes ? je n’ai pas oublié ton anniversaire, je t’ai écris. » comme si cette réponse était crédible. s’avance dans l’appartement, passe la porte. espère y laisser les sous-entendus à son pas, que les non-dits s’effacent. préfère s’immiscer dans le repère. y revivre les vestiges des souvenirs qu'il chérie encore. s’y balade, le regard vagabond pour y voir ce qu’il avait manqué. comme si les meubles pouvaient parler. n’entend pas de suite sa question, le papier qu’il froisse de ses doigts à chacun de ses pas. qu’un moment de latence pour une errance momentanée. lui revient seulement après s’être assuré que rien n’avait changé. il tend le paquet, le sourire qui s’étire sous l’éclat délicat de fierté. « je crois que tu ne l’as pas celui-là. enfin, pas cette édition. » l’squelette ne bouge pas. la surplombe de sa hauteur. à n’pas vouloir manquer la réaction. et l’effet y est toujours; l’palpitant qui s’accélère, appréhende la satisfaction sur ses traits. espère y percevoir ses iris shootées par l’exaltation. comme toutes ces fois où il lui a offert une compilation un album. l’impatience s’infiltre et pique. « alors ? »

est-ce que tu me pardonnes, encore ?

TRACK NINE
celle qui devrait être la dernière
d’une douceur particulière
celle qui terminerait en beauté
chantant la puissance de votre lien soudé
rhea pelligrini
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rhea & theo (@seafret)

venom
tu perds ton temps depuis des années.
tu t’fais mener par l’bout du nez.
puis tu t’étonnes que tu t’fais avoir.
qu’à chaque fois, c’est la même histoire.


y’avait tellement de questions. d’celles laissées sous silence. d’celles qui ont tout leur sens. en quête de réponse, pour atténuer tes songes. est-ce que parfois, tu penses à moi? tu t’laisses bouffer par des pensées malveillantes; par ce démon noir qui te hante. ça t’achève à la moindre occasion. ça s’moque de tes échecs à répétition. parce que t’es soit trop, soit pas assez. t’arrives pas à vivre avec les exigences d’la société. trop ci, trop ça. t’as ta place nulle part, rhea. tu passes partout mais t’es pas là du tout. tu cries plus fort pour cacher le monstre qui dort. restes sur ton chemin pour ne pas qu’on pense que t’es qu’une bonne à rien. face à celui à qui tout réussit (alors que t’es qu’une ratée de la vie).  

venom
t’es au courant que t’es qu’un boulet?
c’est lui qui te traine sans arrêt
t’inquiète pas, c’est un cadeau qu'tu lui feras
il connaîtra enfin la liberté sans toi
vas-y, qu’est-ce que t’attends?
au lieu d’lui faire perdre son temps.

l’sourire perd de ses couleurs au gré de la rancoeur. celle que t’as accumulé avec le temps, malgré toi, malgré vous. avec cette distance qui t’pousse à bout. il a toujours été là, pourtant (mais pas comme avant). — on s’appelle, d’habitude. c’est court, t’fais jamais de détour. toujours à dire les choses comme elles sont, quitte à fâcher les âmes sensibles par la même occasion. tu t’en fous (c’est ce qui paraît). on dirait que t’en joues (alors que tu psychotes sans arrêt). tu l’suis d’un pas lent, traines sur le parquet de l’appartement. curiosité qu’tu n’arrives pas à cacher. d’ce sentiment négatif laissé de côté. doigts fins s’emparent du paquet, excitation se tient aux aguets. et les étoiles plein les yeux quand se déchire le papier bleu. souffle coupé de surprise, bonheur t’hypnotise. à quel point te connaissait-il par coeur? ta goûts, tes habitudes, tes humeurs. vise toujours juste, theo. (même si c’était lui, le plus beau cadeau). — bae… l’regard s’invite dans le sien, fait parvenir ces sentiments que tu retiens. et d’un coup, tu te laisses porter. l’corps s’élève de manière inopinée. l’étreint de tes bras, l’baiser qui frôlerait presque les lèvres tant convoitées. s’dépose pourtant juste à côté. innocent, s’voulait sans ambiguïté. qu’un merci à ta façon; la marque de toute ton affection. — merci merci merciiii. bonds de joie; ça s’entend dans ta voix. t’es vraiment le meilleur, j’suis trop contente. il est introuvable, en plus. j’suis trop trop contente. serres l’comic contre ta poitrine, comme pour arrêter ce coeur qui fulmine (ce coeur qui crie famine).

venom
de mieux en mieux, rhea.
et il t’achète en plus de ça.
comme d’habitude, j’ai envie de dire.
t’es pathétique, c’est à en rire.


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