scorpio season.
:: rest in peace :: i’m tired
( # )
ivy edwards
infirmière de profession, grand coeur des émotions
arrivé le : 05/07/2022
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turn on
scorpio season
(( ft. @devin healy ))
If you walk away I will suffer tonight
rouge tracé sur les lèvres de poupée. noir profond pour orner ses yeux; le repère de tous ses aveux. medusa se regarde dans le miroir, scrute ce reflet tant détesté. d’ces cicatrices que la carcasse a creusées. les rives de l’enfer gravées sur l’épiderme à jamais, pour que tous les jours elle voit ce qu’il lui a fait. n’oubliera jamais ces brûlures, n’oubliera jamais ces blessures. ça brûle encore, parfois (ça brûle plus qu’elle ne le croit). voit encore le visage de celui qui l’a condamnée, la main qu’il a trop de fois levée. la tête encore pleine de questions lorsque l’esprit se laisse à l’abandon. quel serait le son de sa voix aujourd’hui? de quoi parlerait-il? tant de choses tellement futiles. fragilité dissimulée derrière un mur de béton. enceinte que gorgone a construit au gré d’sa raison. séoul oubliée d’une époque révolue; car medusa, on ne t’aura plus.
le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé
— c'est sympa, ici. toutes ces lumières me font penser à vegas. laisse parler son esprit. gorgone n’avait pourtant fait que paris. et les pensées s’imprègnent de mélancolie, à l’image de son meilleur ami. se rappelle de la vue panoramique de la tour eiffel. se rappelle de toutes les étincelles. douceur momentanée au milieu d’son rythme effréné. pas de foule, pas d’attraction. deux silhouettes dans la pénombre à admirer le défilé des ombres. frankenstein venu les saluer; sadako tente de les effrayer. méduse reste immobile, traits ne bougent pas d’un cil. de marbre face aux horreurs; parce qu’il en fallait plus pour lui faire peur. pas un seul rire de celle qui a déjà vu pire. deux silhouettes écartées de la foule; unies par une force d’attraction inexpliquée. deux esprits pourtant totalement opposées. — qu'est-ce qui est si amusant dans ces attractions? ou dans ces costumes bizarres? réflexions tranchées, trop intellectuelle pour les futilités. n’voit aucun amusement dans ces artifices d’enfant. oublie souvent qu’il y a des nuances, même dans le gris. se répète pourtant ce qu’il lui a dit. bordeaux porté aux lèvres, profite du calme qui s’achève. détache enfin le regard de cette foule qui se rue sur les attractions. l’offre ensuite au détenteur de son affection. sourire devenu moins rare, offre de plus en plus son regard. la musique reprend à nouveau, la prend en sursaut. glisse sa paume contre la sienne.
mais solitude te prend même au milieu d’une foulepas d’attraction. pas de foule, c’est juste pour l’occasion. anniversaires sous les festivités lunaires. un moment hors du temps. dali et van gogh ont pris vie. n’est plus seule celle qui prétend être poison ivy. rose noire aux épines aiguisées et aux pétales fanées. comme un tableau blanc parsemé de couleurs. medusa, as-tu déjà connu le bonheur?
d’cette frustration face au monde qui en découle
les émotions impossibles à gérer
et une perte de contrôle difficile à accepter
— c'est sympa, ici. toutes ces lumières me font penser à vegas. laisse parler son esprit. gorgone n’avait pourtant fait que paris. et les pensées s’imprègnent de mélancolie, à l’image de son meilleur ami. se rappelle de la vue panoramique de la tour eiffel. se rappelle de toutes les étincelles. douceur momentanée au milieu d’son rythme effréné. pas de foule, pas d’attraction. deux silhouettes dans la pénombre à admirer le défilé des ombres. frankenstein venu les saluer; sadako tente de les effrayer. méduse reste immobile, traits ne bougent pas d’un cil. de marbre face aux horreurs; parce qu’il en fallait plus pour lui faire peur. pas un seul rire de celle qui a déjà vu pire. deux silhouettes écartées de la foule; unies par une force d’attraction inexpliquée. deux esprits pourtant totalement opposées. — qu'est-ce qui est si amusant dans ces attractions? ou dans ces costumes bizarres? réflexions tranchées, trop intellectuelle pour les futilités. n’voit aucun amusement dans ces artifices d’enfant. oublie souvent qu’il y a des nuances, même dans le gris. se répète pourtant ce qu’il lui a dit. bordeaux porté aux lèvres, profite du calme qui s’achève. détache enfin le regard de cette foule qui se rue sur les attractions. l’offre ensuite au détenteur de son affection. sourire devenu moins rare, offre de plus en plus son regard. la musique reprend à nouveau, la prend en sursaut. glisse sa paume contre la sienne.
parce qu’à ses côtés, médusa se sent sereine.
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devin healy
draw me like one of your french girls
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i already missed you before you left
souvenirs s’emmêlent au film d'une autre vie qui n’est plus la sienne. premiers pas vers ce qui ressemblent à des festivités. l’interdit qu’il se permet le temps d’une soirée. se croit assez fort, se croit fait de roc. assez droit pour s’immiscer dans la foule, dans ce théâtre des tentations qui ne sont qu’invisibles. d’absence des vices depuis des mois, ce soir il plonge. d’une immersion dans ce qu’il était avant. de ce gamin toujours présent pour s’évader. d’amusements peints en finesse. d’couleur qui fait perdre la tête. le premier de qui on disait que rien n’arrête. se sentirait fébrile, presque anxieux. se rassure, d’songeries qu’il se répète à outrance.
le regard divague, se pose sur les visages maquillés. faux sang et thèmes de mauvais goûts. entre jigsaw et freddy bon marché. rictus à ses traits, se dit qu’il aurait mieux faitparce qu’à ses doigts, il y a un talent qui attend de renaître . — tu y es déjà allée, à vegas? conversation calme. en contraste avec le chaos de la marée humaine. les attractions en néons pour cramer les rétines. du crépuscule qui s’installe tranquillement. il avait oublié ce que ça faisait. quand tout va plus vite qu’il ne le voudrait. à ses lèvres, la chaleur de sa boisson. se retient de regarder la sienne. s’fixe à ses opales, comme refuge à ses peines. tente d’y repérer l’émotion qu’elle y cache. la sait tout aussi chambouler par cette soirée qu’il ne l’est. de leurs safe space en déroute. qu’une tentative d’être comme les autres. ou celui qu'il était avant. — tu n’aimes pas les sensations fortes? ou même halloween? dommage alors que ton anniversaire est le même jour. ne la quitte pas des yeux, préserve le contact. lippes s’étirent quand il sent sa peau contre la sienne. d’une chaleur à son palpitant en guérison. — je veux seulement en faire une. celle que tu veux, mais qu’une. corps en approche, d’son torse à l’épaule frêle. lèvres furtivement contre les siennes, l’charme comme sortilège à ses intentions. — on ne sera pas venu pour rien.
parce que tu as avec toi celle qui te fait garder les pieds sur terre. sans le besoin de toucher les astresde tes highs. d’un bonheur éclatant, sans l’ombre de ta déchéance. la terreur se veut plus douce, presque acceptable. parce qu’à vous deux, vous êtes le baume sur vos plaies.
le regard divague, se pose sur les visages maquillés. faux sang et thèmes de mauvais goûts. entre jigsaw et freddy bon marché. rictus à ses traits, se dit qu’il aurait mieux fait
et au carmin de ses pulpeuses
il goûte le nectar aux effluves venimeuses
il goûte le nectar aux effluves venimeuses
we're two broken hearts
beating together
november's always dark
but this one [will be] darker
beating together
november's always dark
but this one [will be] darker
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ivy edwards
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If you walk away I will suffer tonight
emportée par le brouhaha intempestif de ces enfants en désillusion. s’ressasse des souvenirs qui jonchent le plancher de son esprit, parfois jusqu’à l’en décortiquer sans que méduse ne s’en rende vraiment compte. les images s’impriment d’une manière nette, précise, encrée en son âme telle une cicatrice qu’on ne peut guérir. parfois la douleur la réveille, ébranle ses nuits où les yeux s’ouvrent dans l’obscurité de ses songes. les bambins crient à l’unisson. rient ensuite aux horreurs (ils n’avaient jamais connu la peur). poison ivy se demande ce qui serait advenu d’elle si son sang n’était pas empoisonné. si la vie lui avait offert ne serait-ce qu’un semblant de normalité. elle balaie cette pensée qui l’avait remuée bien trop de fois, se contente de regarder ces gamins qui hurlent à en perdre la voix. insouciance presque touchante. d’ces questions que medusa garde encore sous silence.
so much, so young, i've faced on my own
walls i built up became my home
l’esprit égaré, n’entend pas la question posée. ne la percute qu’après quelques secondes de latence. la mémoire rattrape les mots qui semblaient lui être passés sous le nez. l’attention toujours aussi aiguisée.— jamais. ça ne m’intéresse pas plus que ça. un besoin presque vital de garder les pieds sur terre (au ras l’sol, telle une vipère). apprécie l’ailleurs sans pour autant y penser, trop d’choses qui la tiennent occupée. tête de méduse prise en otage, d’ces envies qui font barrage. réflexions germent lentement, racines insidieuses s’immiscent au fond du palpitant. bribes de passé se réveillent face aux émotions qu’elle peine à gérer. elle essaie, tous les jours, de passer au-dessus de ces obstacles qui l’encerclent. la culpabilité qui l’étreint un peu plus au fur et à mesure que cette relation avance. que les sentiments deviennent une évidence. — ce n’est pas trop mon genre, non. c’est en effet une drôle de coïncidence. de toute manière, si ça ne tenait qu'à moi, je ne fêterais pas mon anniversaire. l’sourire de moins en moins rare. il était devenu sa zone de confort, l’accalmie d’une safe place qu’elle n’avait plus depuis le départ du meilleur ami. sourcil se hausse au ridicule de sa demande. ça se lit sur ses traits, cet air condescendant qui ne la quitte jamais. — on est pas des gamins, dev… les enfants courent encore, rient toujours aussi fort. la joie illuminant les visages reflétés par les néons. ils se poussent, ils tombent. se relèvent, s’esclaffent sous les éclats stellaires. et en les regardant, medusa hésite. s’imagine à leur place, s’imagine libre de ces chaînes qui sans cesse la menacent. léger soupir, ne cherche qu’à lui faire plaisir. — juste une, alors… elle s’avoue vaincue. l’regard fuyant la défaite ressentie.
walls i built up became my home
l’esprit égaré, n’entend pas la question posée. ne la percute qu’après quelques secondes de latence. la mémoire rattrape les mots qui semblaient lui être passés sous le nez. l’attention toujours aussi aiguisée.
mais par la force des choses, tu réalises
qu’au fur et à mesure, l’esprit s’épuise
même du haut d'ton trône, y’avait encore des leçons à apprendre
et un jour peut-être, ces mots tu pourrais les lui rendre
qu’au fur et à mesure, l’esprit s’épuise
même du haut d'ton trône, y’avait encore des leçons à apprendre
et un jour peut-être, ces mots tu pourrais les lui rendre
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