— sunrise requiem.

— identité
et ça cogne. et ça frappe. nom de mauvais présage. nom de mauvaise famille. chant morbide d’un |FERRY| chaotique. que la misère collée sur la peau. que de murmures venimeux qui le rongent jusqu’aux os. parce qu’il est l’erreur, le regret excentrique. depuis toujours il est celui que l’on évite. l’non-désiré |NIELS| l’bourdonnement incessant qui rend timbré. et ça siffle. et ça craque. prénom d’mauvaise augure. il n’est qu’une malédiction en pourriture.

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— âge
s’défile sous les histoires qui s’faufilent. s’perd sous les mensonges finement ficelés. d’années perdues, d’années damnées. |VINGT-SEPT| escroqueries qu’on ne peut oublier. parce qu’un jour y’a la vérité et le lendemain y’a les péchés. d’contes de fée qu’il sait manipuler, il invente les souvenirs d’une enfance bafouée.

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— origines & lieu de naissance
fruit grugé par la haine et le sang. l’gosse qui n’a connu que la violence d’une misère mise en cendre. |CHICAGO| l’point sur le globe de ses enfers. de ses racines aux sentiments amers. d'confessions sinueuses |d'allemagne et de pays-bas| il est le produit d'une relation désastreuse. à vouloir n’être rien. d’vouloir disparaître depuis qu’il est gamin. pourtant attaché, d’liens desquels il ne peut se sauver. parce que l’amérique n’est pas assez grande, il reste maintenant à détroit et crève de sa mort lente.

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— statut civil
elle était ce qu’il pensait être la fin. attachés jusqu’à l’âme depuis qu’ils étaient gamins. deux mondes opposés, insouciants et déjà trop liés. elle était le baume, était la douceur. de ses doigts, elle effaçait sa noirceur. d’frasques chaotiques, ils étaient l’couple atypique. sur lequel personne ne pouvait parier, parce qu’il n’aurait dû jamais exister. n’était qu’une ombre dans son décor parfait. niels, ça sera toujours nous deux, je te promets. a pourtant fait le choix de les écorcher, il est parti, sans jamais se retourner.

pauvre diable, te croyais-tu vraiment amoureux ?
elle n’était que là, en attendant mieux

et c’est arrivé d’un coup, l’coup d’œil et il devient fou. d’besoin de l’avoir, de la posséder. n’a vu qu’elle d’une pièce pleine à craquer. viens, on s’barre. même si ce n’était que le fruit d’un hasard. |ELLE, ELLE, ELLE| et les émotions à faire toucher le ciel. et si ce n’est pas un coup de foudre, je me sens bien cramer. petits doigts croisés pour une promesse d’éternité. d’une déchéance commune, euphorie assassine entre le soleil et la lune. à ses enfers il l’enchaîne et sur elle, le diable se déchaîne. d’amour poison, d’haine en perdition. du premier regard, elle était sa nouvelle obsession. où il y n’y aurait plus de retour en arrière, ancré à de nouvelles terres. oublierait le passé, oublierait les êtres qu’il a cru aimer. parce qu’elle était le coup du destin.

avec pour toi, lys, j’crèverai demain

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— occupation
doigts squelettiques s’infiltrent et s’immiscent. d’un visage à demi masqué profané par les vices de son âme damnée. se sauve la peau par la fuite quand les alarmes résonnent, que l’tour de passe-passe qui n’impressionne personne. |VOLEUR| d’ses poignets encore jamais attachés, d’les menottes à chaque fois libéré. il l’touche l’fric sans jamais l’dépenser. le redonne à son bourreau, espérant susciter une parcelle de fierté.

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— orientation sexuelle
doigts impétueux à en marquer les peaux, d’un désamour fougueux et de gestes bestiaux. à corps perdus, d’passion soutenue. d’un charnel aliénant et les plaisirs vécus en grand. |BISEXUEL| sans artifice, sans étiquette. quand les draps se froissent et qu’il meurt sous sa fièvre.

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— traits de caractère
n’est que poison venimeux, d’un manque criant d’lucidité. l’gamin n’est pas devenu adulte, défile les erreurs répétées. parce que la bête est imprévisible, aucune pitié pour les proies qu’il prend en cible. junkie chimique, alcolo toxique. n’est qu’addictions et sévices. d’une violence amère et un bonheur éphémère. d’une colère en émoi, il s’brise en éclat. qu’une bombe à retardement, il explose pour qu’il n’y ait aucun survivant. sans pitié, qu’une personnalité à la beauté fanée. |DIABLE| aux enfers profanés. se voudrait pourtant dévoué à son cercle fermé. d’âmes qu’il se shoot dans les veines, d’une dépendance qu’il contrôle avec peine. amour spontané, f u c k boy passionné. que le protecteur de ses biens laisse-moi crever sous tes mains. âmes d’exceptions qu’il chérit en silence, préfère cacher l’étincelle de son humanité à outrance. ne saurait avouer ses blessures, s’contente d’encaisser chacune de ses tortures. d’mâchoire crispée, il retient ses maux. à ses poings levés, il détruit tout ce qui est beau. stabilité bancale, excentricité létale. gun à ses doigts et franc parlé comme arme. choose your fighter, i’ll be the killer. l’cœur à vide et opportunisme perfide. ( pierre, papier, ciseaux ) l’esprit rongé par les maux. american beauty, american psycho. s’crame sous les traumas d’une enfance en nuisance. l’cerveau dérangé d’un attachement désorganisé. faiblesse en ivresse, ne sait tenir aucune promesse. rouge sang et sers les dents.

n’est qu’un dommage collatéral exquis
que le fruit pourri de cette chienne de vie